Le Vecteur Libre et Indépendant,
avec le concours de la
Direction de la Rétrospective et de l'absolution du territoire,
présente
Le bêtisier municipal 2013
Janvier : Ça y est ! La société privée Urbis Park, dont le directeur du développement est M. Boyer (Philippe), prend en charge le stationnement à Laval pour plus de 10 ans. C'est manifestement un dossier parmi les plus sensibles au sein de la mairie. C'est donc le Cabinet politique et les proches de M. Boyer qui en assurent seuls et directement un pilotage pointilleux et attentionné.
Et le contrat avec Urbis semble être un véritable secret d'état !
Alors le Vecteur vous rappelle toute l'histoire chaotique de cette privatisation avec ses rebondissements, l'échec de Vinci qui ne serait pas un candidat sérieux (!?), etc…
Février : Il est fâché, l'adjoint à la culture ! Absent du carton d'invitation pour les assises de la culture, il évoque même une possible démission. Mais il se calme. Et l'absence en dernière minute de la ministre de la culture qui devait y participer, l'aide finalement à oublier la péripétie…
Le feuilleton Urbis continue. Des inquiétudes : M Boyer (Philippe), également artiste spécialiste des couleurs, a disparu sur la page facebook de la société…
Mars : M. Boyer (Jean-Christophe) licencie des agents précaires qui travaillent à la mairie depuis plusieurs années. Le Vecteur révèle l'arrivée acrobatique de la nouvelle directrice de Cabinet du Maire, Anne P.
Avril : Après 3 années d'agitation, le CCAS se réorganise. Au plan national, c'est le temps des aveux dans l'affaire Cahuzac, pourtant dénoncée depuis plusieurs années par un fonctionnaire des impôts intègre, mais sanctionné par le pouvoir. Au plan local, MM. Garot et Boyer sont condamnés par le tribunal administratif de Nantes pour un recrutement illégal au service Communication de la Mairie.
Mai : Sur fonds de rumeurs de remaniement gouvernemental, M. Boyer met en place un nouvel organigramme à la mairie de Laval. Une mystérieuse "Direction de la prospective et de l'observation du territoire" est créée, mais nul ne devine alors à quoi elle servira...
Juin : La vérité éclate. Cette nouvelle organisation cachait une chasse aux sorcières. Pendant qu'il est en vacances à l'étranger, notre collègue Philippe Serre, qui dirige notamment le service des élections, se retrouve muté dans un placard : la "direction de la prospective etc..."
Juillet : Serre rentre de vacances et intègre immédiatement son petit placard de 10 m2 au 3ème étage du Centre administratif municipal, près des toilettes, du local des produits d'entretien et de la sortie de secours. Pas d'agent dans son service (contre 70 auparavant), pas de courrier, pas de mel, pas un coup de téléphone... Bonne fin de carrière…
Août : Rebondissement ! Sur décision de justice, Serre retrouve immédiatement l'intégralité de ses fonctions. Le grand avocat socialiste parisien dépêché aux frais des contribuables par M. Boyer (Jean-Christophe) n'a rien pu y faire. De rage, M. Boyer fait changer les serrures du bureau de Serre pendant qu'il est parti à la cantine. Il devra camper 10 jours dans celui de sa secrétaire. Le 13, sa clef lui est enfin rendue.
Le service voirie se voit doté d'une balayeuse rose.
M. Boyer peaufine sa nouvelle équipe de cadres, recrutant avant même les dates limites de dépôt des candidatures.
Septembre : Un mois agité pour M. Boyer (Jean-Christophe) ! la réforme des rythmes scolaires, mal préparée au niveau national et au niveau local, met les personnels de la ville et les enseignants dans la rue.
De nouvelles écourues exceptionnelles, notamment pour poursuivre l'érection des 21 jets d'eau dans le lit de la Mayenne, provoquent la mort de 3000 poissons !
La "maison de la concertation", sagement édifiée dans un mobil home de luxe dans la dent creuse de la place St-Tugal, n'est pas un franc succès…
Et Michel Cymes, le célèbre médecin de la télé, obligé de tenir sa conférence à Changé car M. Boyer ne lui a pas répondu pour une salle à Laval, dit tout le bien qu'il pense de notre municipalité.
Octobre : Suspense ! Contrairement à beaucoup d'autres villes, on ne connaîtra pas tout de suite le nom du (seul) candidat soumis au vote des militants du PS pour conduire la liste de gauche aux élections municipales de 2014. Le nom est sous enveloppe. Alors qui ? Garot ? Boyer ? Finalement, c'est M. Boyer (Jean-Christophe) qui se met devant.
" Il gagne à être connu", dit de lui M. Garot...
Triste fin pour les jardins de l'aventure, qui permettaient à une vingtaine de nos concitoyens en situation de précarité d'avoir une belle activité.
La librairie Chapitre, dans la médiapole, est menacée de fermeture. M Boyer (Jean-Christophe) dérape un peu dans ses commentaires à la presse : "La fermeture de Chapitre ? C'est un problème national. Si l'enseigne ferme, nous trouverons facilement d'autres enseignes fortes qui seront intéressées par le lieu, balaie le maire Jean-Christophe Boyer." (Ouest France du 9 octobre 2013). Dans les jours qui suivent, il doit rectifier son propos, et rame pour tenter de démontrer qu'il préfère les livres aux fringues…
De même, il a bien du mal à concilier sa mission auprès de Mme Lebranchu, qui s'inquiète des troubles psychosociaux dans la fonction publique, et son action en sa qualité de maire de Laval. Avec ce grand écart, il risque le claquage…
Novembre : M. Boyer diffuse son nouvel organigramme. Le Système est en ordre de bataille, mais le moral n'y est plus. Il présente au CTP une " Charte de la mobilité", mais c'est un flop ! Les partenaires sociaux sont très sceptiques, voire en colère ; certains y voient même un testament des mauvaises pratiques...
Les 21 jets sont prêts à gicler, le Système aussi…
Le 23 novembre, Ouest France publie une enquête très documentée sur les projets commerciaux en centre-ville. M. Boyer (Jean-Christophe) doit démentir tout : non, H et M ne s'installera pas dans la médiapole ! non ! la médiapole restera un lieu culturel avec une librairie indépendante ! non, il n'a jamais rencontré les promoteurs de Metz, les frères Wajsbrot… Non! Non! Non !
Décembre : Encore 85 jours de rigolade ! c'est le mois des cadeaux, de la fête, des lampions, de l'insouciance...
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Et des promesses d'emplois venus de loin, bien alimentés par des fonds publics, comme les téléviseurs chinois en 1994 et les téléphones finlandais en 2001...
Pendant ce temps, les Restos du coeur et les associations caritatives font le plein... Les salariés, les retraités, les précaires ont du mal à boucler les fins de mois...
M. Boyer (Jean-Christophe) inaugure à tout va : la rue Crossardière, la belle place de la Tremoille. Terrain glissant, dangereux pour les personnes âgées...Il a fallu épandre en vitesse du sable pour le marché de Noël...
C'est aussi l'abandon d'un projet "phare" mais quelque peu mal pensé : le pôle culturel St-Julien. 3 architectes prestigieux, installés bien loin de notre belle ville, percevront quand même 50 000 euros chacun pour leur projet retoqué...
En cette fin d'année, Laval s'est paré de ses "habits de fêtes", selon l'expression de M. Boyer (Cendrillon)... Mais le vent se lève, le temps passe, et le beau carosse (avec chauffeurs) pourrait rapidement devenir citrouille...
En 2014, c'est décidé !
Je sors couvert... |