M. Boyer (Jean-Christophe)
est au placard !
Il s'occupera désormais de la
"prospective et de l'observation du territoire".
http://vecteur-libre.eklablog.com/
FO-Laval le Vecteur libre et indépendant
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D'un Système à un autre Système... |
La décentralisation : ils ne vous disent pas tout !
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Les urnes parleront dans :
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M. Boyer (Jean-Christophe)
est au placard !
Il s'occupera désormais de la
"prospective et de l'observation du territoire".
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Attention, 3 articles nouveaux à suivre
Combattre l'austérité,
favoriser un autre état d'esprit,
pratiquer une gestion plus rationnelle...
NON ! les collectivités territoriales ne sont pas condamnées à imposer toujours plus !
Le débat actuel des élections municipales prend largement en compte le thème de la fiscalité.
C'est ainsi que le récent sondage CSA réalisé à Laval montre que c'est bien la première préoccupation des habitants de notre ville (50 % des réponses).
Il est vrai que les lavallois ont été échaudés par l'augmentation de 30 % survenue la première année du mandat de MM Garot et Boyer, en 2009.
Toutes les collectivités territoriales vont connaître des années difficiles, notamment avec les projets d'évolution de la décentralisation (l'Acte III) et l'exigence de l'Union Européenne obligeant la France à une économie annuelle d'au moins 50 milliards d'euros, qui frappera directement les régimes sociaux et les collectivités locales.
Notons que cette politique est soutenue avec zèle par M. Garot, membre du gouvernement, et M. Boyer, conseiller spécial de Mme Lebranchu.
Dès lors, c'est l'organisation même des communes et agglomérations qui va devoir prendre en compte l'évolution de cette situation.
A la Ville de Laval, d'importantes économies sont possibles, sans douleur, par l'institution d'un nouvel état d'esprit et une gestion plus intelligente.
3 points peuvent être rapidement une source non négligeable d'économies d'argent public :
- Une rationalisation et une mutualisation des moyens de la Ville et de l'Agglomération, en mettant un terme à des doublons qui sont une source de dépenses inutiles. De nombreuses villes, partout sur le territoire, ont mis à profit le mandat qui s'achève pour mettre en place les conditions d'organisation, d'intégration, de mutualisation, et de proximité de leurs moyens et services avec ceux de leurs EPCI. Pour celles-ci, les transferts de compétences seront une formalité "gagnant-gagnant". Pour les personnels de ces collectivités, c'est un enrichissement de leurs compétences, une continuité des parcours professionnels et la reconnaissance de leurs savoir faire.
Force est de constater qu'à Laval, l'anticipation en ce domaine n'a pas été une priorité du mandat, alors même que les circonstances du départ du 42 ème RT ont créé une opportunité historique de regrouper et mutualiser l'ensemble des services municipaux et communautaires, et ainsi créer des conditions favorables à une optimisation de leur fonctionnement.
- l'arrêt de dépenses manifestement inutiles, quasi-caricaturales, dont les jets d'eau dans la Mayenne sont le symbole ! Et que dire de certains projets farfelus par ces temps difficiles comme l'office de tourisme flottant heureusement abandonné, mais après le versement de 100 000 euros à l'architecte… Que dire aussi de campagnes nationales d'informations, qui ont la prétention de "vendre" Laval à l'extérieur du département comme l'emblématique "Jacky" (350 000 euros !)...
- En matière de personnel, la remise en cause des doublons que constituent des membres de la Direction Générale mise en place par M. Boyer, et qui semblent avoir pour principale activité une main-mise tatillonne et politisée sur l'administration territoriale.
Dans le même temps, des agents de catégorie C ne sont pas remplacés dans leurs tâches essentielles pour le quotidien des lavallois.
La dernière création d'un poste de cadre est tout un symbole du Système : alors qu'il existe un service informatique, M. Boyer crée un "correspondant informatique en ressources humaines". Lisez la description du poste, cela laisse rêveur ou… fait froid dans le dos !
C'est aussi tout un état d'esprit à changer : nos ouvriers des ateliers municipaux n'obtiennent pas les fournitures essentielles à leur travail quotidien.
Dans le même temps, les dépenses somptuaires de communication explosent, avec le recours à une grande agence parisienne "Royalties Publicis", il est fait appel à de nombreux cabinets privés pour des projets que nos collègues des bureaux d'études pourraient parfaitement préparer en interne, à un cabinet de recrutement parisien dirigé par un proche du Pouvoir, à des architectes renommés et coûteux pour des projets qui n'aboutissent pas (ainsi St-Julien), à un avocat parisien responsable du Parti Socialiste.
Pourquoi avoir privatisé le stationnement alors que les investissements (horodateurs, barrières…) sont très vite amortis ?
Et pourquoi cette opacité, particulièrement sur ce dossier ?
Enfin, il apparaît clairement qu'une des causes du mal-être de certains de nos collègues est dans une mauvaise répartition et une absence de valorisation des missions : oui, certains d'entre nous s'estiment mis à l'écart et sous-employés, ce qui entraîne démotivation et problèmes de santé.
On le voit, l'avenir d'une collectivité comme Laval dépend largement de l'attitude de ses élus : la stabilisation fiscale, voire sa diminution rendue possible dans notre ville avec le véritable "trésor de guerre" de 30 millions d'euros récupéré depuis 2009, est possible :
- en combattant l'austérité imposée par le Gouvernement et l'Union Européenne,
- en mettant en œuvre un nouvel état d'esprit au sein de notre Collectivité et de ses services, fondé sur la confiance dans les fonctionnaires territoriaux.
M. Boyer (Jean-Christophe) aura la palme
de la plus belle bourde
de cette campagne électorale qui s'achève.
Lors du débat à la salle polyvalente, mercredi 26 mars 2014, il a en effet solennellement déclaré :
"Je n'ai besoin
d'aucun électeur ! "
Décidément, toujours suffisant, Jean-Christophe...
MAIS
il y a plus grave !
Dans le Courrier de la Mayenne du 27 mars, M. Boyer déclare, pour vanter les avantages de sa réélection :
"Pas de perte de temps inutile dans la transition, pas un jour perdu..."
C'est un dérapage inquiétant car il semble remettre en cause l'acceptation même de l'idée d'alternance démocratique...
Sans exagérer, voilà un argument digne de la Corée du Nord, où les dirigeants, non plus, n'ont pas besoin des électeurs...
Guillaume Garot, le visionnaire qui n'a rien vu venir....
Les urnes ont parlé
En cliquant sur l'urne ci-dessous, téléchargez l'enregistrement de la lecture, par M. Boyer lui-même, des résultats du 1er tour des élections municipales de Laval :
L'institut CSA pour JOL Press vient de publier une étude et un sondage sur la situation politique à Laval à quelques jours du scrutin municipal.
M. Zocchetto est nettement en tête avec 45 % des voix au 1er tour et l'emporterait au second tour avec 51 % des suffrages.
Voici l'article de presse
Voici la fiche technique complète du sondage CSA.
Quelques commentaires du Vecteur Libre et Indépendant
- Cette évolution ne nous surprend pas tant la politique menée par M. Boyer (Jean-Christophe) subit un net rejet, aussi bien dans les services municipaux qu'au sein de la population...
- dans le sondage détaillé, les préoccupations des lavallois portent en grande majorité sur les impôts, mais aussi sur le stationnement, la transparence de la gestion municipale...
- la participation aux meetings de ces derniers jours (postérieurs à la réalisation du sondage) accentue encore cette évolution : MM Garot et Boyer ont eu 350 à 400 personnes mardi soir (contre 1200 à leur meeting de mars 2008), et M. Zocchetto a eu 800 personnes mercredi soir...
- Rien n'est joué, cependant, car le 2ème tour sera serré...
Des signes qui ne trompent pas et confirment cette tendance
- La sérénité des élus sortants qui ont choisi de ne pas se représenter,
- Les contacts insistants d'un membre éminent de la Direction Générale, bien ingrat, vers l'opposition qui retrouve, à ses yeux, beaucoup d'attraits...
On sent bien que M. Boyer (Jean-Christophe) va piquer une nouvelle colère...
" La presse est interdite ! "
"Gros C.....d !"
Lisez le témoignage accablant d'un ancien journaliste stagiaire de Ouest France sur les pratiques de M. Boyer vis à vis de la presse et de l'opinion publique.
Le goût du secret poussé à l'extrême...
Et très vite les insultes....
Attention : aujourd'hui, 2 articles à suivre
Notre employeur, M. Boyer (Jean-Christophe), s'est fait tirer le portrait par Ouest France dans son édition du 10 mars 2014.
"Il apparaît les traits tirés, le teint pâle", note le journaliste.
Il réaffirme qu'il est de gauche, façon de se faire pardonner son escapade chez Chirac dans les années 1976-1981, qu'il racontait dans le Courrier de la Mayenne du 15 mai 2008.
Mais pas "la gauche qui bouffe les patrons", tient-il à préciser. On s'en doutait un peu, puisqu'il est le premier maire, toutes tendances politiques confondues, à avoir privatisé un service municipal à Laval, le stationnement, au profit de la société Urbis Park, dont le directeur du développement est M. Boyer (Philippe).
Il admet avec modestie "J'ai bien gagné ma vie".
Il feint de découvrir l'endettement de la ville une fois élu adjoint aux finances, alors même qu'en 2003, avec Guillaume Garot, ils éditaient un journal "forces citoyennes" n°2, dans lequel ils connaissaient parfaitement la situation de la Ville de Laval.
Mais une phrase fait se poser beaucoup de questions dans les couloirs de la Mairie, et partout en ville. Que faut-il comprendre ? à qui s'adresse le message ?
Parlant de Guillaume Garot, M. Boyer dit solennellement :
"Il sait tout sur moi et je sais tout sur lui"...
Brrr !!!!
Relations fonctionnaires – élus : des rôles distincts, bien définis par la loi, mais souvent confus par les pratiques locales.
Chacun à sa place !
C'est une des particularités de la Fonction Publique Territoriale (1 881 800 agents en France, 1 500 à la mairie de Laval) : le travail en commun d'élus investis par le suffrage universel et de fonctionnaires gérés par un statut.
Les rôles sont parfaitement définis, mais des confusions s'installent fréquemment par des mauvaises pratiques individuelles ou par la mise en place de véritables "systèmes" locaux.
Pratiques individuelles
L'élu peut se prendre pour un chef de service, un chef de service peut confondre ses missions avec celles de l'élu.
En fait, le rôle du fonctionnaire est de préparer et mettre en application les décisions prises par les élus (assemblée ou exécutif selon les cas). Et surtout, le fonctionnaire a l'obligation de mettre en garde sur les risques juridiques, et même de saisir le procureur de la République de tout fait pouvant être délictueux, conformément à l'article 40 du code de procédure pénale.
Véritables "Systèmes"
Cette confusion des rôles peut parfois être le fait de la mise en place, par un maire ou un président, d'un pouvoir de caractère très personnel. Dès lors, les autres élus, et notamment les adjoints ou vice-présidents, peuvent se sentir exclus d'un processus décisionnel dans lequel ils pensaient pourtant être inscrits en vertu de leur élection, puis de la délégation confiée officiellement par le chef de l'exécutif.
Pour ce qui est des fonctionnaires, la loi a prévu la mise en place de 2 catégories très particulières d'agents, qui prennent les commandes de l'administration territoriale le temps du mandat : les membres du Cabinet politique, et les "emplois fonctionnels". Le sort des uns et des autres est très lié au pouvoir en place. Et ce n'est pas médire que de constater chez certains une mentalité de "mercenaires".
Peuvent s'y ajouter certains agents des services "communication" dont le rôle est de mettre en valeur l'action locale, c'est à dire des élus en place, et ce, sans aucun esprit critique, ce qui a amené les pouvoirs publics, avec beaucoup de sagesse, à leur refuser l'attribution de la carte de presse. Il ne faut pas confondre "information" et "communication", celle-ci étant souvent synonyme de "propagande".
Et à la Ville de Laval ?
Beaucoup de fonctionnaires, et aussi certains élus qui osent se confier, ressentent mal le "Système" en place à la Ville de Laval.
Ainsi, il est manifeste que le niveau d'information de nombreux élus de la majorité (ne parlons même pas des élus de l'opposition !), ces dernières années, a été très variable, selon les dossiers.
Et le pouvoir des membres de la Direction Générale a été clairement réaffirmé au détriment des élus, et ce par Guillaume Garot lui-même.
Voici ce que le Vecteur Libre et Indépendant écrivait à ce sujet le 6 janvier 2011, dans son reportage sur les vœux de Guillaume Garot aux agents municipaux, en présence des élus :
<< Un couplet a été particulièrement marquant : Guillaume Garot a adressé une sévère mise en garde : "je vais être cru dans mon propos… Chacun doit être dans son rôle, les élus ne sont pas des chefs de service, et les chefs de service ne sont pas des élus. L'équilibre doit être respecté !".
De l'avis de nombreux participants aux vœux, qui commentaient lors du pot qui a suivi, compte tenu que le Cabinet politique verrouille attentivement toute expression publique des chefs de service, il apparaît clairement que sous une allure de remarque équilibrée, Guillaume Garot, en fait, faisait une sévère mise au point publique en direction de certains de ses adjoints… >>
Révélations, ou plutôt confirmations sur le fonctionnement de M. Boyer
Voici ce que dit de M. Boyer (Jean-Christophe) un observateur local très bien informé, Thomas H., dans le blog mayennais d'information " leglob-journal" :
<< “JCB” , comme finissent par l’appeler les “modernes”, utilise souvent le “je”, et pas trop le “nous fédérateur” contrairement pourtant à ce que préconisent les leçons des experts en communication.
Jeune et dynamique - Sauf que derrière les apparences, qui sont là en raison de la représentation officielle, il se cacherait un homme très souvent décrié, « égo-centré » et que l’on décrit comme « distant, sec, souvent cassant ». C’est ce qu’avancent en tout cas les “anti” , ceux avec qui le courant ne passe pas franchement. Il suffit de poser la question et certaines langues se délient. Un temps d’ailleurs des diners d’adjointes en petit comités se seraient tenus secrètement pour échanger autour du « malaise ».
Les “anciens” comparativement aux “modernes”, celles et ceux qui ont eu « maille à partir » avec Jean-Christophe Boyer, et sont finalement belle et bien partis, ne figurant plus sur la liste, sont assez fermes sur « le bonhomme ». Et n’ont pas de mémoire courte. Il leur arrive de relater cet épisode qu’ils veulent emblématique lors d’une « réunion en interne », où le « spécialiste de la communication » aurait eu des paroles très dures et qui ont pu être ressenties comme « blessantes » envers un conseiller municipal qui insistait pour faire entendre sa point de vue sur un dossier économique. « Quand on a un mandat il faut savoir se tenir ! » abonde cet autre. >>
On dit souvent que M. Boyer "décide à 2 ou 3 dans son bureau". C'est désormais un constat fait par une grande partie de la population, malgré un vernis de démocratie "participative".
Thomas H., toujours dans "leglob-journal", décrit très précisément les pratiques de M. Boyer au sein même de sa majorité municipale :
<< Langage et méthode. - Sur la méthode, les réunions de travail en référence aux sommets internationaux des chefs d’États, intitulées de la lettre G et flanquées d’un chiffre en disent beaucoup racontent certains sur la prétendue « mégalomanie ». Comme par exemple G25 ou G3. Une « tactique » pour les uns qui permettrait de sélectionner les participants autorisés à assister aux dites réunions. Un système de filtre pour d’autres qui conduirait à dénoncer une information qui serait distribuée de façon parcellisée et ciblée. D’où les rancœurs et le « manque de transparence ». Comme si on décidait sans concertation.>>
De fait, en matière de "démocratie participative", au cours de 2 réunions annuelles, le citoyen des quartiers aura l'impression de participer à la prise de décisions d'aménagement ou de travaux, mais à hauteur de 15 000 euros. Et quand vient le vote, les 2 ou 3 choix présentés sont amplement "suggérés" : par exemple, ce sera "jeux pour enfants" ou "toilettes publiques".
Mais sur les dossiers importants, pas de vote de la population. Ainsi, pour le dossier de la privatisation du stationnement. Et, bizarrement, ce dossier emblématique n'est suivi, au sein de la Mairie, que par le cabinet politique ou des personnes très proches du maire. Même les services techniques ou administratifs concernés se heurtent à une véritable "omerta".
Ce constat d'une démocratie participative minimale avait été établi par un oeil extérieur à l'été 2012. Guillaume L., étudiant de 3ème année de sciences po Rennes, avait participé à la réalisation d'un dossier avec le CEAS et publié dans "La Lettre du Céas" n°286 d'octobre 2012.
Guillaume L, dans son point de vue d'observateur qualifié, écrivait, concernant les "Assemblées de quartier" à Laval :
" Au demeurant, ces assemblées de quartier constituent une véritable tribune politique où la municipalité peut venir présenter son travail et son bilan. Quant à l'enveloppe budgétaire, force est de constater qu'elle n'offre pas un véritable pouvoir aux citoyens. Au fond, la démocratie participative ne contribue-t-elle pas parfois au renforcement du pouvoir des élus ?"
Ce pouvoir personnel ressenti par de nombreux lavallois a amené d'autres listes en présence le 23 mars, à développer largement ce thème de la participation citoyenne aux grandes décisions, prenant l'exact contre-pied de ce qui est probablement le plus grand échec de l'équipe Garot-Boyer, alors même qu'en 2008, ils en avaient fait leur étendard contre "le pouvoir personnel" de François d'Aubert, qui ne faisait d'ailleurs pas beaucoup moins que MM Garot et Boyer en ce domaine.
En matière d'expression démocratique, MM. Garot et Boyer auront été très frileux. Dès son élection, Guillaume Garot a supprimé la tribune mensuelle des syndicats dans le bulletin interne qui était instituée de longue date. Et il fallut 4 ans de protestations des organisations pour que celle-ci soit rétablie, en mai 2012, et 1 fois par trimestre seulement, à hauteur de 1 500 caractères.
Pour l'opposition municipale, la loi oblige la publication d'une tribune libre dans chaque numéro du bulletin. Mais très vite, les mauvaises manières de MM Garot et Boyer ont entraîné les protestations des élus de la minorité: leur tribune était systématiquement relue par avance par le Cabinet politique, et une réponse à leur position était, d'une façon ou d'une autre, publiée dans la même édition.
M. Boyer s'appuie avant tout sur une Direction Générale (il se sont baptisés le "Codir"), dont certains sont des "navetteurs", souvent très proches du Pouvoir.
Ils n'ont manifestement pas d'état d'âme, notamment en matière de gestion du personnel. Licencier des agents précaires, et même signer la lettre de licenciement à la place du maire, ne semble pas les émouvoir plus que cela.
Ils sont également capables, sans fierté, de se livrer à ce qui relève de la basse besogne comme venir en nombre changer les serrures du bureau d'un collègue.
Dans beaucoup de services municipaux, le climat est de ce fait difficile, et un mal être persistant est douloureusement ressenti par des agents.
Mais le fonctionnaire territorial est aussi un citoyen…
Le 27 avril, la Ville propose aux habitants de découvrir les services municipaux lors d’un Dimanche à Laval. Des visites pour découvrir la face cachée du service public municipal.
Mettre en valeur le service public municipal, ses agents, ses métiers, ses savoir-faire, ses valeurs, c’est l’ambition du Dimanche à Laval qui se déroulera le 27 avril. L’événement, organisé pour la deuxième fois, permettra au grand public de visiter gratuitement les locaux municipaux, guidé par les agents eux-mêmes. L’occasion de découvrir la Ville autrement. « Nous sommes actuellement en train de travailler avec ceux qui ont participé l’an passé. Les idées ne manquent pas. Nous souhaitons lancer un appel à l’ensemble des services et des agents municipaux. N’hésitez pas à nous contacter ! »
Oui ! Faisons de cette journée "Portes ouvertes" une grande journée citoyenne de la transparence !
Visitons les coulisses !
Faisons de la mairie, ce jour là,
une maison de verre !
Et puisque M. Boyer fait appel aux services municipaux pour proposer des idées, voici quelques suggestions :
- une exposition nostalgie : " le square de Boston avant"...
- une exposition prospective sur le thème : "Ce qu'auraient pu être les jardins de Beauregard s'il y avait eu des écologistes au sein de la municipalité et si on n'avait pas vendu les terrains à un promoteur"...
- les factures célèbres des années 2008 – 2014...
- exposition des maquettes des projets auxquels le contribuable lavallois a échappé : le halage flottant, l'office du tourisme flottant…
- portes ouvertes des locaux de la très importante "Direction de la prospective et de l'observation du territoire", et son placard inoccupé au 3ème étage du Centre Administratif Municipal, 10 m2 avec du mobilier Kitsch de l'ex-RDA…
- Sous verre, présentation pour la première fois en public du fameux contrat de concession du stationnement à la société Urbis Park, avec la présence espérée de son directeur du développement, M. Boyer (Philippe)…
- Les vraies factures des 21 jets d'eau de Versailles-sur-Mayenne, avec, présentés dans du formol au musée des sciences, quelques représentants des 3000 poissons malencontreusement morts lors des écourues précipitées de septembre 2013…
- En maquette, la ZAC (Zone d'Aménagement Congelé) de la rue du Val de Mayenne et sa grande enseigne…
- La partie arrière de la bibliothèque municipale avec ses fuites d'eau en toiture…
- Au musée du Vieux-Château, l'exposition des oeuvres et logos de la célèbre agence "Royalties" et son directeur artistique, M. Boyer (Sylvain)...
- 15 h, salle du conseil municipal : conférence du fameux Jacky sur le thème "les rouflaquettes , une réalité locale"…
- promenade surprise dans le labyrinthe des consultants et des cabinets d'études privés…
- et sur le parvis, mise aux enchères de la voiture de fonction de M. Boyer (Jean-Christophe)…
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