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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 22:01

En situation difficile à moins de 5 mois des élections,

d'Aubert menace des fonctionnaires municipaux

L'évaluation du personnel, tout du moins pour les agents qui ont été évalués, est accueillie par un très grand scepticisme. Dépourvue de toute adhésion, en dehors de la direction générale et de quelques affidés de plus en plus prudents au fil du temps, elle est l'occasion pour d'Aubert d'adresser des menaces aux agents qui marquent leur désapprobation face à cette évaluation bidon.

Voici des lettres de menaces reçues par des collègues. Ces propos tranchent singulièrement avec la lettre tout sucre et tout miel que nous avons tous reçue en juin de M. d'Aubert entre les deux tours des élections législatives.

Force Ouvrière est à votre disposition pour vous défendre, ne vous laissez pas impressionner par ce chantage à la sanction !

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 21:50

Exclusif ! 

 Le Vecteur Libre et Indépendant a calculé pour vous l'évaluation de notre Directeur Général des Services !

 6 sur 20 !!!

 Le décret n°2004-1082 du 13 octobre 2004, désormais applicable, a considérablement revalorisé la situation de certains agents municipaux en créant "une indemnité de fonctions et de résultats", destinée à prendre en compte la nature des fonctions exercées et la manière de servir. C'est là, sans nul doute, une application concrète et positive de la notion d'évaluation.

 Cette indemnité concerne tous les collègues appartenant au "cadre d'emploi des administrateurs". Seule ombre au tableau : les "agents du cadre d'emploi des administrateurs" sont au nombre de 1 à la Mairie de Laval : notre Directeur Général des Services, Jean-Jacques DELORY. 

Immédiatement, M. le Maire a saisi le conseil municipal le 6 octobre 2006 (et l'indemnité entrera en vigueur dès le 9 octobre).

  Son montant est particulièrement conséquent : elle peut atteindre 19 800 euros par an, soit 129 878,89 francs (1 650 euros par mois, soit 10 823,29 francs par mois) en plus du salaire et des avantages en nature (maison, eau, gaz, électricité, téléphones, voiture de fonction, essence, etc...).

  Toutefois, lors du Conseil municipal du 6 octobre 2006 (lire le débat sur cette question), M. d'Aubert n'a pas osé révéler aux élus le réel montant de cette indemnité, faisant état d'une possibilité de 8 800 euros par an. C'est faux, et il suffit de se reporter à la revue de référence, éditée d'ailleurs par un de ses amis, M. Guy Sorman : le n°1031 de la "Lettre de l'Employeur Territorial" du 19 septembre 2006. Nos chiffres sont les bons !

  Toutefois, à la suite des révélations du Vecteur Libre et Indépendant à la veille du Conseil municipal, et des nombreuses réactions d'agents municipaux et d'élus écoeurés, d'Aubert a préféré limiter le montant de l'indemnité versée à Jean-Jacques Delory à 500 euros pas mois (soit  3279,79 francs par mois), c'est  à dire 6 000 euros par an, soit 39 357,42 francs par an, ce qui est déjà pas mal, puisque c'est, en plus, l'équivalent de la prime de fin d'année tous les mois, au lieu de 2 fois par an... 

   Comme il s'agit d'une prime liée à la performance, le Vecteur Libre et Indépendant a ainsi pu établir le calcul de l'évaluation du Directeur Général des Services, et ce n'est pas brillant !!!

 La formule générale est :

 P = 110 x (C1xC2) x 20 €

 Avec C1, le coefficient de fonctions qui est modulé individuellement pour tenir compte des responsabilités, de l'expertise et des sujétions attachées aux fonctions, dans une fourchette de 0 à 3.

 Avec C2, le coefficient individuel qui sanctionne la manière de servir de l'agent, appréciée notamment au terme d'une évaluation, dans une fourchette de 0 à 3.

 Dans le cas d'espèce qui nous intéresse, C1 est nécessairement égal à 3, en effet l'heureux bénéficiaire est le fonctionnaire le plus gradé et a, par conséquent, le plus de responsabilité.

 Dès lors, sachant que P = 6000 €, le problème se résume à une équation simple du premier degré à une seule inconnue C2.

 On a C2 = 6000/(110X3X20) = 6000/6600 = 0,90909

 Le coefficient sanctionnant la manière de servir est donc de 0,90909 seulement alors que la valeur maximum possible pour les plus méritants est de 3.

 On en déduit, par une simple règle de trois, la note équivalente sur 20, soit :

 Note = 0,90909X20/3 = 6,06 arrondie à 6/20 comme c'est l'usage.

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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 22:15

FORTE AUGMENTATION,

MAIS POUR UN SEUL !

Vendredi 6 octobre 2006, M. d'Aubert va présenter au Conseil Municipal une délibération (n° S397-PAG-3) instituant une "Indemnité de fonctions et de résultats" pour "tous les agents relevant du cadre d'emploi des administrateurs territoriaux".

Sont concernés pour la Ville de Laval (strate de population de 40 000 à 80 000 habitants) : 1 agent ! Il s'agit bien évidemment de notre Directeur Général des Services, Jean-Jacques Delory.

Le montant de cette indemnité pourra atteindre 19 800 euros par an, soit 129 878,89 F.

Vous trouverez toutes les modalités de calcul dans le n°1031 de la "Lettre de l'Employeur Territorial" du 19 septembre 2006.

Cette indemnité résulte du décret n°2004-1082 du 13 octobre 2004 (et d'un arrêté du 2 août 2005 concernant le ministère de l'intérieur).

Quelques observations :

1- Le gouvernement ne se préoccupe décidément que de la situation des plus gros fonctionnaires !

2- Les autres fonctionnaires verront toujours leur situation bridée par des quotas, des augmentations annuelles squelettiques, par des non nominations malgré un succès à un concours ou à un examen…

3- Pour notre DGS, c'est un gros plus qui s'ajoute à un salaire déjà très confortable, une maison de fonction avec prise en charge de toutes les dépenses (eau, gaz, électricité, téléphone, entretien et travaux à volonté…), une superbe voiture haut de gamme, toutes options, changée fin juin 2006 pour qu'il puisse partir confortablement en vacances, le carburant à volonté, etc…

4- Une des premières actions de notre DGS avait été, beaucoup s'en souviennent, de supprimer la petite prime informatique (37 euros par mois) que touchaient 150 de nos collègues !

5- Cette nouvelle indemnité est dite "de résultats", pour apprécier la "performance" : au moment où certains subissent leur entretien d'évaluation, vous apprécierez la différence…

6- La date d'effet prévue dans la délibération est le 9 octobre 2006, soit 3 jours plus tard : le temps c'est de l'argent !

7- Cette décision intervient dans un contexte budgétaire difficile où chaque service voit ses crédits restreints. 

8- Cette délibération est présentée au Conseil Municipal sans avoir été soumise au préalable à l'avis du CTP, comme l'avait été le protocole instituant notre régime indemnitaire et conformément au statut.

 Pour son retour de "voyage d'étude" au Québec, c'est un beau cadeau de retrouvailles…

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23 septembre 2006 6 23 /09 /septembre /2006 15:11

EVALUATION : Une première victime ?

 Alors que l'évaluation peine à se mettre en place, il semblerait bien qu'elle ait déjà fait une première victime : le DRH lui-même, Gérard Chesneau .

 On se souvient en effet que Gérard disposait d'une Mégane de fonction louée par la Ville en 2003 (Décisions Municipales n°01/03 du 7 janvier 2003 et 15/03 du 5 février 2003).

 Cette voiture de fonction lui permet de rentrer tous les soirs chez lui, à Coulaines près du Mans (Sarthe). Par l'autoroute, pris en charge quotidiennement par la mairie, et avec l'essence pompée gracieusement sur les cuves du Centre Technique Municipal ou avec une carte Total payée par la Mairie, c'est moins d'une heure chaque soir (avec retour à Laval le matin).

 Et Gérard ne perd pas de temps au péage, puisqu'un petit boîtier discrètement installé dans la voiture municipale, lui évite de faire la queue : le prix du péage est directement prélevé dans les caisses de la ville par les merveilles de l'informatique. Le trésorier municipal (agent de l'Etat), dont les supérieurs sont pourtant échaudés par ailleurs avec l'affaire du trou de la régie de Laval-Spectacles, n' y voit rien ( ce qui est d'autant plus comique, ou triste, comme l'on voudra, que lui aussi rentre tous les soirs au Mans, par le train et à ses frais, bien évidemment, car à l'Etat, on est vertueux, puis il finit son trajet en vélo).

 Gérard, donc, vient de toucher une nouvelle voiture de fonction, toujours aux frais du contribuable, car sa mégane est à bout de souffle et a dépassé son forfait kilométrique.

 Son patron, le Directeur Général, a lui aussi obtenu un véhicule municipal neuf quelques jours avant son départ en vacances, ça tombait bien... Il a ainsi déjà fait quelques milliers de kilomètres aux frais du contribuable lavallois, pour les besoins de ses congés payés.

 Une décision municipale n°53/06 du 27 juin 2006 a donc permis de louer à la société DIAC un superbe espace Renault bien équipé pour le DG au prix de 562 euros TTC par mois, soit 6 744 euros par an, soit 26 976 euros pour les 4 années à venir, pour 90 000 km (soit 176 950,96 Francs).

Et une décision municipale n°54/06 du 27 juin 2006 a mis à la disposition de Gérard un nouveau véhicule : OUI, mais une CLIO !!! (et que pour 24 mois, à 333 euros TTC par mois, avec forfait kilométrique de 80 000 km).

80 000 km, c'est quand même 2 fois le tour de la terre…

 C'est 166 km par jour ouvrable : pile l'aller-retour Le Mans – Laval !

 Que se passe-t-il ?

 Pourquoi une telle chute dans la gamme ?  Nous connaissons bien le système d'Aubert, et ce n'est pas innocent.

 Chacun se souvient qu'un directeur en perte de vitesse s'était vu retirer son véhicule de fonction et ainsi "mis à pied" au sens littéral du terme.

 Dans le système d'Aubert, la voiture de fonction est, en effet, un attribut essentiel : la prébende suprême.

 Elle est un outil d'évaluation !

 Et c'est là que se trouve la réponse du changement de modèle : Gérard serait en disgrâce !!!

 Il a été évalué, et la clio est le résultat de son évaluation.

 Prochaine étape : une Traban, puis la voiturette (4 heures pour rentrer au Mans et interdiction d'autoroute), et enfin le changement de serrure...






    Dans son rapport 1998, la Chambre Régionale des Comptes avait pourtant rappelé à l'ordre d'Aubert en lui intimant l'obligation de respecter la loi. Les magistrats écrivaient alors :

 "Plusieurs cadres de la commune sont autorisés pour leurs besoins professionnels et personnels à utiliser un véhicule municipal ainsi qu'une carte permettant de se fournir en carburant et de régler les péages autoroutiers ; un tel avantage déroge au principe de parité entre les fonctions publiques d'Etat et territoriale rappelé par le Conseil d'Etat (2 décembre 1994, Préfet du Nord). A cet égard, vous précisez que ces dispositions font l'objet d'une remise en cause et que les véhicules municipaux ne devraient plus être utilisés que pour les besoins exclusifs du service".

D'Aubert n'en a tenu aucun compte, s'estimant sans doute au-dessus des lois. Mais il manie le choix du modèle comme un outil de management.



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14 février 2006 2 14 /02 /février /2006 20:07

Intersyndicale    CFDT    FO

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 La grande arnaque de l'évaluation

 La mise en place de l'évaluation, annoncée chaque année depuis 4 ans, vient d'être présentée au Comité Technique Paritaire le mardi 31 janvier 2006, après qu'un dossier particulièrement bâclé ait dû être reporté par la municipalité elle-même lors du précédent CTP du 15 décembre 2005.

 Après un examen partiel du dossier, et un vote forcé, les 8 représentants du personnel ont voté contre, les 8 représentants de la municipalité ont voté pour.

  Le système de notation (note et appréciation) des fonctionnaires territoriaux est strictement défini par la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale (article 76), et le décret n° 86-473 du 14 mars 1986 relatif aux conditions générales de notation des fonctionnaires territoriaux. Il offre des garanties statutaires.

 A la Mairie de Laval, c'est un système d'évaluation maison, parfaitement illégal, bricolé par l'entourage de M. d'Aubert.

 

      C'est à coup de dizaines de milliers d'Euros (peut-être 150 000 € TTC) que le contribuable va devoir financer ce projet inutile, avec recours à un cabinet privé pour "formater" 180 agents qui seront obligés d'évaluer leurs collègues.

 L'évaluation imposée par la Ville est fondée sur le "management".

  Qu'est-ce que le "management" ?

 C'est un ensemble de méthodes tordues et de techniques de manipulation des esprits, parfois proches du harcèlement, dont l'inspiration se retrouve dans les théories des sectes américaines. C'est un terrain de prédilection pour les scientologues et les gourous de tout poil.

 Concrètement, votre responsable de service va vous présenter une "fiche de poste". Attention ! relisez-la soigneusement, exigez une copie du document définitif. Vérifiez bien que les tâches décrites correspondent bien à votre grade !

 Vous ne manquerez pas d'y lire, en haut de la page 4, cette phrase douteuse : "Cette fiche de poste et son annexe éventuelle peuvent connaître des modifications ponctuelles, exceptionnelles et de courte durée pour les besoins de l'organisation du service". C'est clair : à tout moment, quand ça les arrange, par exemple pour ne pas remplacer un collègue parti ou en arrêt prolongé, ils se réservent la possibilité de vous imposer des tâches qui ne sont pas de votre ressort. Soyez très vigilants !

  Ne signez pas tout de suite la fiche de poste : il est plus prudent d'en parler entre vous ou de saisir le syndicat de votre choix. Ne vous laissez pas impressionner, ayez l'esprit critique, méfiez-vous !

  L'entretien d'évaluation prévu peut être un piège : si votre responsable de service est correct, humain, ce peut être un moment d'échanges intéressants. Mais s'il ne vous aime pas, si vous tombez sur un mesquin, vous le verrez ignorer vos qualités et la réalité de votre travail et se focaliser sur un détail pour vous enfoncer. Si c'est un maniaque, tout est à craindre.

    Vous avez le droit de demander un recours auprès de la hiérarchie supérieure, et en ce cas un délégué syndical peut vous accompagner. N'hésitez pas, les syndicats sont à votre disposition pour vous aider.

  L'évaluation n'aura rien de juste : ayez en tête l'affaire de LAVAL  spectacles : 51 000 € ont disparu, pas de sanctions ! il est clair que les amis du système seront bien notés, que tout leur sera pardonné.

  La vraie finalité de l'évaluation, c'est de diminuer de façon importante le nombre des avancements d'échelon et de grade. En 1995, M. d'Aubert avait promis de ne pas toucher aux avantages acquis du personnel, parmi lesquels la généralisation de l'avancement à l'ancienneté minimum pour les échelons dont nous bénéficions tous depuis les années 70, ce qui permet notamment à tous ceux qui ont un salaire modeste de connaître tous les 2 ou 3 ans une augmentation de 30 à 50 € par mois : ce n'est pas un luxe dans cette période où le gouvernement refuse de revaloriser nos salaires (avec une perte de pouvoir d'achat de 5% de 2000 à 2005). A terme, ils attribueront les primes "au mérite", c'est à dire à la tête du client.

  C'est écrit dans les fiches qu'ils vous ont adressées : les éléments de l'évaluation "seront le support pour argumenter sur la possibilité de promotion de grade et d'échelon d'un agent". Leur but est de diminuer la "masse salariale", que l'embauche continue d'amis ou de parents, et les avantages exorbitants consentis à quelques individus les ont empêchés de maîtriser ces dernières années.

Bien plus, ils admettent que l'évaluation permettra de justifier des "mobilités" arbitraires : "L'évaluation peut conduire à une mobilité interne … parce que l'écart est trop important entre le profil de poste et les compétences de la personne qui est sur le poste…".

 

     Mais le système a ses limites : incapable de faire face au nombre d'agents relevant du secteur de l'enseignement, la municipalité a décidé que ceux-ci ne seront, au départ, évalués qu'à raison d'un tiers. Où est l'égalité entre les agents de la Ville ?

  N'acceptez pas n'importe quoi !

 

    Défendez vos droits !

 

      Et en 2008, 

 c'est VOUS qui ferez l'évaluation !  

 

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