Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Syndicat FO des municipaux de Laval
  • : Blog du syndicat FO des municipaux de Laval
  • Contact

Le Système...

 

transition

D'un Système à un autre Système...
La décentralisation : ils ne vous disent pas tout !
Les urnes parleront dans :
urne

Recherche

Contacts

Directeur de publication du blog:
Loïc Réveille,
Secrétaire du syndicat FO des municipaux de Laval
Siège : 94, rue de Rennes 53000 Laval
Tél : 0243534226
Mail : fo@mairie-laval.fr
hébergement : Overblog
Contact overblog

Archives

21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 10:23

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

 La ville ne manque pourtant pas de locaux susceptibles d'accueillir les archives municipales. Et pour cette activité par définition durable, une solution durable ne pouvait qu'être envisagée. Dès lors, une acquisition éventuelle et des travaux auraient permis à la Mairie de se doter d'un équipement fonctionnel, répondant tant aux exigences de la conservation qu'à un bon accueil du public et des chercheurs. Bien évidemment, la numérisation pouvait être sous-traitée à une entreprise spécialisée.

Au lieu de cela , c'est une solution un peu bizarre (vous avez dit bizarre ?) que d'Aubert a retenue.

 Par décision municipale n°43/06 du 17 mai 2006 (donc sans recours à une délibération du Conseil municipal, ce qui est plus discret...), il a choisi de louer un local de 514 m2 pour une durée de 12 ans, à compter du 1er juillet 2006, pour un loyer de 2 313 € HT par trimestre, local situé en zone artisanale et dont l'accès n'est pas très simple.

  Le propriétaire en est la SCI Anber, 138 avenue des Français libres à Laval. Et qui est derrière cette société ? Didier Caplan, ancien conseiller municipal de l'équipe d'Aubert pendant le 1er mandat de celui-ci, de 1995 à 2001.  

Dans son édition du 24 avril 2004, dans sa grande "enquête" sur "les 50 qui font bouger Laval", l'Express écrit à son sujet :

"A 51 ans, cet expert-comptable ne manque ni d'intuition, ni d'ambition, ni d'idées. Le patron d'Archimaine, qui numérise documents comptables, registres anciens d'état civil et, sous peu, données d'analyse criminelle, l'assure: «Si nos locaux sont si grands, c'est qu'on anticipe.» Raison pour laquelle il avait repris ses études, à 20 ans, à Angers, après les avoir stoppées quatre ans plus tôt. Il voyait déjà grand, visait des diplômes… «Quand on m'a parlé d'archivage électronique de plans cadastraux, par exemple, une phrase m'a décidé: “ Si ça marche, ce sera une première en France.''» C'était en 1994. Et ça a marché. Deux conseils généraux profitent des services d'Archimaine, bientôt cinq. La société de 30 personnes affiche un chiffre d'affaires de 1,5 million d'euros: «Encore modeste», mais qui croît de 15% par an".

Et dans son n°116 d'avril 2006, Laval-infos, l'organe officiel du système d'Aubert, écrit :

« La consultation des archives croît de manière exponentielle », a indiqué Didier Caplan. Conséquence : « Comme on ne peut pas construire des bâtiments pour accueillir tous les curieux – ça coûterait trop cher ! –, il faut utiliser les écrans…»

 

 Anber et contre tout...

   Après l'ancien premier adjoint embauché par l'agglomération, les enfants d'élus recrutés à la Ville, le recours à son adjointe comme architecte d'un chantier interrompu récemment par le Ministère de la Justice, on voit bien que l'état calamiteux des finances municipales n'empêche pas d'Aubert de faire de beaux gestes envers ses amis et son entourage.

 Car si la Ville paye plein pot depuis le 1er juillet 2006, ce n'est que ces derniers jours (fin juillet 2007) que les travaux d'aménagement indispensables ont enfin commencé pour les futures archives municipales, et le loyer a donc été payé sans contrepartie visible pendant plus d'un an. Et ça continue, car le déménagement n'est pas pour tout de suite...

 

    Mais ce n'est pas tout : ces travaux sont en fait financés par la Ville, dans un local ne lui appartenant pas et qui resteront donc la propriété de la SCI Anber - Caplan au bout des 10 années du bail restant à courir.  

  La Ville n'était-elle pas en droit de signer une location pour un local immédiatement opérationnel ? Et ne valait-il pas mieux être propriétaire pour un tel service durable ?

Partager cet article
Repost0
7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 14:44

DOCUMENT

  Nommé voici quelques jours président de la Cité des Sciences de la Villette, M. d'Aubert n'a pas toujours été très enthousiaste vis à vis de cette institution. Dans un article du Figaro, en 1983, il dénonçait :  

 

   "Grâce à la protection élyséenne, les grands projets présidentiels et coûteux de l'Opéra de la Bastille, de Bagnolet, de la Villette ou de l'exposition universelle (bien qu'abandonnée, elle aura coûtée 2,5 milliards de centimes en études) échappent à la rigueur, au détriment de la restauration des cathédrales et des subventions culturelles aux communes".

 Dans le même article il étalait sinon sa culture, du moins sa conception de la culture :

  François d'Aubert : "Le système Lang est un réseau politique"  

 

 

 

    Depuis 1981, chacun sait que la culture est au centre du projet socialiste : changer la culture, c'est changer la société. La "politique culturelle" socialiste est donc envahissante, se mêlant aussi bien d'animation artistique dans les prisons ou les casernes que de soutien à l'enseignement du basque ou à la "B.D.".

  Dirigiste, elle s'appuie sur la bureaucratie des Affaires culturelles qui a triplé ses moyens d'existence et quadruplé ses moyens d'intervention depuis 1981 : le système Lang est d'abord un mécénat d'Etat hypertrophié.

  Grâce à la protection élyséenne, les grands projets présidentiels et coûteux de l'Opéra de la Bastille, de Bagnolet, de la Villette ou de l'exposition universelle (bien qu'abandonnée, elle aura coûtée 2,5 milliards de centimes en études) échappent à la rigueur, au détriment de la restauration des cathédrales et des subventions culturelles aux communes.

  Le clientélisme se pratique au travers de la multiplication par 4,5 des commandes artistiques de l'Etat ou du triplement des subventions à 300 compagnies théâtrales qui n'ont pas toutes, hélas! le talent et le public de la Compagnie Renaud-Barrault.

  Enfin, les subventions coordonnées des Affaires culturelles, de l'Education et du Temps libre à des associations politisées, telles que les clubs Léo-Lagrange proches du P.S., permettent de tisser localement une véritable toile d'araignée socio-culturelle.

  Le système Lang est cependant vulnérable : trop politisé et militant, il provoque de violentes réactions de rejet dans de grandes communes reprises en mars par l'opposition; trop glouton et gaspilleur, il est en cours d'année la cible facile des coupes claires budgétaires, relativisant du même coup les déclarations mirobolantes du ministre : près de 70 % de certains crédits à la musique ou aux musées de province ont été ainsi annulés. 

 Cette excroissance démesurée et incontrôlée de la "politique culturelle" socialiste devrait progressivement, et heureusement, déconsidérer tout interventionnisme culturel, même si cela oblige le monde politique à rompre avec une tradition bien française. Pour avoir la liberté de s'épanouir et de rayonner, la culture n'a pas vraiment besoin de "politique culturelle". 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 15:13

L'AFP nous apprend à l'instant même que François d'Aubert, sévèrement battu le 17 juin dernier, obtient un joli lot de consolation : la présidence de la Cité des sciences de La Villette.

La dépêche de l'AFP :

"L'ancien ministre UMP François d'Aubert a été nommé mercredi en conseil des ministres président de la Cité des sciences et de l'industrie, selon le compte-rendu officiel du conseil des ministres.

 

Maire de Laval, ancien ministre délégué à la Recherche et ancien secrétaire d'Etat au budget, M. d'Aubert avait subi une défaite surprise aux législatives de juin face au candidat du PS Guillaume Garot dans la première circonscription de Mayenne (Laval).

 

M. d'Aubert avait été élu député pour la première fois en 1978, sous les couleurs de l'UDF".

 

 Cette désignation renforce manifestement la volonté de François d'Aubert de mener désormais une vie essentiellement parisienne. Elle est un lot de consolation, peu compatible toutefois avec la poursuite d'une carrière politique, tant la Cité des Sciences est avant tout une institution apolitique.

 

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 23:48

Maîtrise d'oeuvre du palais de justice :

  La justice intervient

 Brisard ?...Vous avez dit Brisard ? Comme c'est Brisard !!!

 Le bâtiment qui devait abriter, place Saint-Tugal, le tribunal de commerce et les prud'hommes est quelque peu en panne, et présente pour l'instant l'aspect d'une "dent creuse" occupée par nos sympathiques collègues archéologues qui procèdent à des fouilles. Ces dernières pourraient durer plus longtemps que prévu. En effet, la justice, avant d'occuper les lieux, a examiné attentivement les conditions de leur réalisation et, notamment, l'identité du Maître d'oeuvre : le cabinet d'architecture Brisard. Or Madame Brisard, architecte, n'est autre que Madame Brisard, Adjointe au maire de Laval.    

     Ce futur bâtiment, avant même que ses fondations ne soient coulées, fait l'objet d'un savant montage qui évoquerait à lui tout seul les méandres de la justice : il s'agira d'un bâtiment, propriété de la ville, occupé par l'état, dont la construction a été déléguée par l'Etat à la Ville de Laval, laquelle en a délégué la réalisation à la SACOLA, Société d'Économie Mixte Locale qui est à la fois le faux nez et le bras armé de la Ville de Laval en matière de construction et d'aménagement. L'architecte retenu par la SACOLA n'est autre que l'adjointe de François d'Aubert. 

 

              Dans son édition du vendredi 20 juillet 2007, et au terme d'une enquête particulièrement minutieuse, Radio bleue Mayenne révèle le pot aux roses :

 

           Journal de 7 h 00

 

   "Bonjour ! Un chantier en rade : celui du nouveau tribunal de commerce. Le Ministère de la Justice met un coup d'arrêt au projet. L'architecte en charge du dit-projet est aussi adjointe à la mairie de Laval. Pour la Chancellerie, c'est incompatible, cela s'apparente même à une prise illégale d'intérêt. Plus d'explications sur ce dossier dans une minute.

   Le Ministère de la Justice suspend le projet du nouveau Tribunal de Commerce et du Conseil de Prud'hommes de Laval. A l'origine : l'architecte choisi par la SACOLA pour réaliser le projet. Et cet architecte n'est autre que l'ajointe à la mairie de Laval en charge du patrimoine, Françoise Brisard.

 Et cela pose un gros problème juridique pour le Ministère de la Justice, car le futur tribunal doit être construit par la SACOLA mais loué par le Ministère. Or, la SACOLA est une société anonyme d'économie mixte, une société dirigée par Paul Lépine, qui lui même est adjoint à la mairie de Laval et vice-président de Laval-Agglomération, mais là n'est, en fait, pas le problème. Le problème, c'est que dans le capital de la SACOLA il y a des fonds publics. La Ville de Laval, Laval-Agglomération et le Conseil général interviennent financièrement dans la SACOLA. La SACOLA ne peut donc pas faire travailler un élu. Juridiquement parlant, cela revient à une prise illégale d'intérêt.

 La Chancellerie, en apprenant que c'était Françoise Brisard et non un autre architecte de son cabinet qui était chargée du projet, a donc tout stoppé.

 L'affaire serait en fait partie de Laval. Des personnes auraient fait part au Procureur de la République, Alex Perrin, de leur étonnement sur le choix de Françoise Brisard.

 Alex Perrin aurait fait atterrir le dossier sur le bureau de la Présidente de la Cour d'Appel d'Angers, Elisabeth Linden, dossier qui a, au final, atterri sur le bureau du ministère.

 Aujourd'hui, le projet est suspendu. Une réunion est prévue le mois prochain entre le ministère et la SACOLA pour trouver une solution. La seule qui paraît évidente, c'est de trouver un architecte qui reprenne le projet. La construction du bâtiment, Place St-Tugal, en face du Palais de Justice, doit en effet commencer avant la fin de l'année, mais ce qui reste très étonnant dans cette affaire, c'est qu'aucun acteur du dossier ne se soit étonné de ce conflit d'intérêt avant, et avant tout Paul Lépine, le patron de la SACOLA qui reconnaît qu'il ne savait pas que faire travailler un élu sur un tel projet pouvait poser problème ".

     Journal de 8 h 00

"Une affaire bien gênante pour la mairie de Laval, le projet de nouveau tribunal de commerce stoppé net par le ministère de la justice, l’architecte en charge de ce projet est aussi adjointe à la mairie de Laval. Pour la chancellerie, cela s’apparente à une prise illégale d’intérêt. On revient sur ce dossier dans une minute….

 

 Le projet du nouveau tribunal de commerce et du conseil des prud’hommes suspendu, et la décision vient de tout en haut, du ministère de la justice. Au coeur du problème, l’architecte choisie par la SACOLA, le maître d’ouvrage, cette architecte n’est autre que Françoise Brisard, l’adjointe au maire de Laval, en charge du patrimoine et de l’aménagement du centre historique.

 Or,  un élu qui travaille pour un projet porté par une société principalement composée de fonds publics, cela s’apparente à une prise illégale d’intérêt. Toute l’affaire serait partie de Laval et plus précisément d’Alex Perrin. Plusieurs personnes ne se seraient pas gênées auprès du procureur de la République pour exprimer leur étonnement. Etonnement au fait qu’une élue puisse travailler pour le compte de la SACOLA.

 La SACOLA, une société d’économie mixte dont le capital est principalement composé de fonds publics : ceux de la Ville de Laval, de l’agglomération et du conseil général. Le dossier se serait ensuite retrouvé sur le bureau d’Elisabeth Linden, la présidente de la cour d’appel d’Angers, et au final donc au ministère de la justice.

 Le ministère qui louera, quand il sera construit, le bâtiment à la SACOLA.

Aujourd’hui donc le projet est suspendu. Des représentants du ministère et de la SACOLA doivent se retrouver le mois prochain pour trouver un autre architecte qui accepte de reprendre un projet bouclé puisque le permis de construire a été déposé, que le chantier a commencé, et ainsi éviter une affaire qui aurait pu se terminer dans un tribunal si des personnes extérieures au dossier n’avaient pas prévenu les autorités judicaires."

 Il faut dire que depuis plusieurs mois ce projet faisait beaucoup chuchoter en ville : des architectes, des juristes, en parlaient souvent entre eux à voix basse, notamment lorsqu'ils se rencontraient autour d'un bon repas dans ces club-services qui participent au charme discret de la bourgeoisie des villes de province. Plusieurs s'interrogeaient sur la légalité de cette maîtrise d'oeuvre et un juriste s'était même renseigné auprès d'un confrère parisien spécialiste des marchés publics. La conclusion à laquelle chacun arrivait était que ce n'était pas possible !!! Mais, rien ne semblait pouvoir enrayer ce projet... 

 Incontestablement, le résultat des élections du 17 juin 2007 a quelque peu libéré la parole et l'action...  

  Notre analyse est la suivante :

 L'article L 432-12 du code pénal définit ainsi la prise illégale d'intérêt : 

 

   " Le fait pour une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir et conserver directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge de la surveillance, de l'administration, de la liquidation ou du paiement. " 

 

  Les sanctions encourues peuvent aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende, avec des peines complémentaires dont l'inéligibilité pour une durée de 5 ans. 

 Il appartiendrait, bien évidemment, à un juge de se prononcer sur la qualification de prise illégale d'intérêt dans l'affaire de la place Saint-Tugal. 

 On se souvient qu'une élue de Château-Gontier, par ailleurs très estimée, s'était vue durement condamnée par le tribunal de Laval à ce titre. 

 M. d'Aubert avait il conscience de ce risque ? Nous rappellerons qu'il est auditeur de 1ere classe à la cour des comptes, qu'il fut le "chevalier blanc" de la lutte contre la corruption, la mafia et le Crédit Lyonnais, qu'il a écrit des ouvrages remarquables sur ce sujet de l'argent sale. Par ailleurs, il est entouré d'une direction générale dont l'une des missions essentielles est de le protéger sur le plan juridique. 

 C'est là un nouveau coup dur pour le Système d'Aubert à 8 mois des prochaines élections municipales.

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 11:49

Depuis 1997 le service municipal de la Petite Enfance et Famille propose d’assister, gratuitement, à une conférence-débat sur un sujet lié à l’éducation de nos enfants. Avec, dans le rôle du conférencier, un spécialiste devenu une référence dans sa branche. C’est ainsi que nous avons vu s’exprimer à la salle polyvalente de Laval, il y a quelques années, Edwige Antier auteur de l'ouvrage "J’aide mon enfant à se concentrer".

Edwige Antier, la très médiatique pédopsychiatre, par ailleurs suppléante du député UMP Pierre Lellouche (4ème circonscription de Paris) et 1ère adjointe UMP au maire du VIIIe arrondissement, se trouve être au coeur d'une affaire très louche de siphonnage des fonds de l'Association mondiale des amis de l'enfance (AMADE). Association dont elle est la Présidente de la branche française, son époux assurant quant à lui les fonctions de Secrétaire Général.

Elle a péniblement répondu, mardi 3 juillet 2007, au chef d'accusation de recel d'escroquerie devant la 13e chambre du tribunal de Paris. Elle a expliqué qu'elle ne s'était absolument pas aperçue que son mari avait falsifié pendant deux ans des chèques à hauteur de 151 992 euros, pour gérer leurs menues dépenses quotidiennes.

En effet, son mari, Robert Regard, un ingénieur X-Ponts de 71 ans, avait imité la signature de sa femme pour siphonner 151 992 euros sur les comptes de l'association. Ces fonds ont servis pour aider l'un de ses fils qui, à 37 ans, peinait à tenir à flot une fabrique de cigares. La moitié des détournements sont partis en fumée, l'autre moitié a été engloutie dans le train-train quotidien.

Edwige Antier a remboursé les sommes siphonnées en 3 fois. Il aura suffit, sans doute, de quelques conférences (on appelle cela, dans ce milieu, faire des "ménages") et quelques chroniques radiodiffusées pour éponger l'ardoise. Toutefois, Edwige ne bénéficie plus de l'audience de "France Inter" mais de celle, moins prestigieuse, de "France Info".

Le parquet a réclamé 75 000 euros à chacun des époux et l'interdiction de gérer une association. Le verdict définitif sera connu le 10 juillet.

Une réquisition somme toute assez molle et qui fait désordre au moment même où le texte de loi du Garde des Sceaux Rachida Dati, qui instaure des peines plancher et écarte, dans certains cas, l'excuse de minorité pour les 16-18 ans, est à l'ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement.Il est vrai qu'il ne s'agit pas du tribunal de Bobigny et que l'affaire concerne des ressortissants des beaux quartiers parisiens.

Un texte de loi dont Edwige dit beaucoup de bien sur son blog : voir son article "Prendre le mal à la racine".....

Il faudra qu'à l'avenir Edwige fasse preuve de plus de concentration sur la gestion de ses comptes bancaires....

Partager cet article
Repost0
24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 17:48

Exclusif : Laval Agglomération recrute un nouveau directeur général des services.

 Laval Agglomération vient de faire paraître, le 21 juin très exactement, au centre de gestion de la Mayenne, une annonce pour le recrutement du Directeur Général des Services de Laval Agglomération. Une annonce qui est très discrète. A  ce jour, aucune trace de cette publicité n'a été relevée, ni au CNFPT, ni dans la presse spécialisée et pourtant la date limite de réponse est très rapprochée. Ainsi, les rumeurs récentes se confirment : le poste sera pourvu par un jeu de chaises musicales au sein même des fonctionnaires qui servent déjà le Système d'Aubert au niveau de la Ville ou de l'Agglomération. De toute façon, une rapide analyse des résultats électoraux du 17 juin dernier aurait dissuadé tous les candidats externes potentiels sur ce marché de l'emploi très restreint.

 Il s'agit donc d'une des premières conséquences du revers électoral qu'a connu le Système d'Aubert le 17 juin dernier. Il ne fait aucun doute que Jean-Pierre Bonet, le directeur actuel, a souhaité hâter sa succession dans le nouveau contexte issu du verdict des urnes. Ces derniers temps, il disait à son entourage combien il était heureux et satisfait de pouvoir prendre sa retraite au mois de novembre 2007.

 

 Jean-Jacques Delory , le Directeur Général actuel de la Ville de Laval, lorgne la place depuis plusieurs mois. Il sait qu'elle est bonne et présente bien moins de difficultés. Son ambition était, jusqu'à ces derniers jours, contrariée par un prétendant du même grade au sein même de Laval Agglomération. Son concurrent pourrait attendre des jours meilleurs.

 

 Jean-Jacques Delory tient la corde et il reste le favori dans nos pronostics.

 

  Dès lors, se pose la question du remplacement de Jean-Jacques Delory à la tête des services municipaux. Les piètres résultats du Système, le 17 juin dernier, ont mis un terme à l'hypothèse, un moment envisagée, d'un recrutement externe : il n'y aurait eu aucun candidat à se présenter.

 C'est Gérard Chesneau , plus ancien dans le grade le plus élevé de la DG, qui recueille les faveurs du Maire pour occuper cette fonction jusqu'aux prochaines élections municipales. Une autre hypothèse plausible circule : Jean-Jacques Delory cumulerait les deux fonctions jusqu'aux élections et s'appuierait sur Gérard Chesneau pour assurer l'intérim de la direction des services de la Ville de Laval.

 

 

Enfin, la révélation récente de ces ambitions ne contribue pas à relever le moral de l'ensemble de la Direction Générale de la Ville de Laval. Tous n'ont pas les mêmes opportunités et désormais c'est le chacun pour soi qui l'emporte et chacun surveille son voisin, inquiet de le voir partir à son tour...

 Affaire à suivre...

  

 

 

 

La communauté d'agglomération de LAVAL (95 000 habitants - 150 agents au 1er janvier 2007)
recrute par voie statutaire sur emploi fonctionnel
(détachement ou article 47 de la loi du 26/01/1984) :
son directeur général des services
Cadre d'emplois des ADMINISTRATEURS

Missions :
Collaborateur direct du Président et en relation avec l'ensemble des élus, vous assurerez :

- L'animation de l'équipe de direction,
- La préparation, la mise en ?uvre et le suivi des projets communautaires,
- L'organisation, la direction et la coordination de l'ensemble des services,
- Le suivi des grands dossiers de la communauté d'agglomération, en liaison avec les partenaires extérieurs et les Vices-Présidents responsables.

Profil :
- Expérience similaire et bonnes connaissances des collectivités territoriales, des structures intercommunales,

- Aptitudes à la gestion d'activités diversifiées et capacités d'encadrement affirmées,
- Compétences juridiques, administratives, financières et techniques, maîtrise des problèmatiques de l'intercommunalité,
- Sens des relations humaines et disponibilité.

Temps complet
Rémunération statutaire + régime indemnitaire
Emploi à pourvoir le 1er décembre 2007
Date limite de dépôt des candidatures le 31 juillet 2007

Merci d'adresser votre lettre de candidature manuscrite + C.V + dernier arrêté de situation administrative à :
Monsieur le Président - communauté d'agglomération de LAVAL
B.P. 0809
53008 LAVAL Cedex

Partager cet article
Repost0
17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 22:04

Monsieur le "dépité-maire" est battu aux élections législatives du 17 juin 2007… 

D' AUBERT est EN SURNOMBRE !!!

C'est le "congé spécial" !!!

 

 

   M. d'Aubert a été battu aux élections législatives du 17 juin 2007 (voir les résultats de l'évaluation n°2 du 17 juin 2007).

Sur la ville de Laval, il est battu de 1779 voix par Guillaume GAROT sur les 26 bureaux lavallois sur 30 de la 1ère circonscription.

Déjà Ségolène Royal l'avait emporté de 1925 voix le 6 mai 2007.

Et lors des élections Régionales de 2004, la gauche l'emportait de 3161 voix (58,16%).

Le même jour les 4 cantons de Laval passaient à gauche.

Il s'agit donc d'une tendance lourde. Certains l'ont bien compris, et déjà, dans les services municipaux, des vestes se retournent de nouveau !!!

C'est tout le système d'Aubert qui prend l'eau…

Partager cet article
Repost0
13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 16:24

D'AUBERT aux abois :  

 il nous fait croire que nous aurons tous une promotion !

 En difficulté sur la Ville de Laval, M. d'Aubert a envoyé par la poste, aux frais de la Mairie, en vitesse rapide (dépense totale : 810 Euros, soit 5 313 francs) chez chaque agent municipal, une lettre du 11 juin 2007 (lendemain du 1er tour des élections), qui aurait pu être glissée dans le prochain bulletin de salaire, nous faisant croire que chacun d'entre nous allait pouvoir bénéficier d'une promotion grâce à la suppression des quotas.

  Il n'en est rien !

  Son adjoint, M. Troadec, et le Directeur général des services, M. Delory, ont clairement annoncé, lors du Comité Technique Paritaire du 7 juin que :

 "si l'effort financier ne serait pas moindre que ce qui a été accordé au titre de l'année 2006, il ne serait pas supérieur pour autant", et ce  pour assurer la maîtrise de la "masse salariale" (comme ils disent en parlant de nous !).

  Sa lettre est volontairement ambiguë pour tenter de nous tromper dans la perspective des élections du dimanche 17 juin.   

 Sa Direction Générale n'hésite pas à se prêter à cette manoeuvre.

 Nous prennent-il pour des naïfs ? 

Partager cet article
Repost0
9 juin 2007 6 09 /06 /juin /2007 12:13

Les quotas, c'est fini !

 Les quotas financiers, on peut trouver des solutions !!!

  

Lors de sa réunion du jeudi 7 juin 2007, le Comité Technique Paritaire (CTP) a voté à l'unanimité la suppression des quotas qui faisaient obstacle à de nombreux avancements de grade, notamment dans la filière administrative. C'était là une vieille revendication de Force Ouvrière, qui, chaque année, dénonçait ces injustices. La loi nous a donné satisfaction. 

 

Concrètement, aucun ratio ne pourra plus désormais empêcher la nomination d'un agent qui remplira les conditions statutaires.  


 

Toutefois, M. Troadec et son entourage, au nom de M. d'Aubert, a expressément indiqué que "si l'effort financier ne serait pas moindre que ce qui a été accordé au titre de l'année 2006, il ne serait pas supérieur pour autant" pour assurer la maîtrise de la "masse salariale" (comme ils disent en parlant de vous !). Cette dépense a été chiffrée à 65 000 € par l'administration elle-même.  

FO et les autres organisations syndicales ont indiqué qu'il n'était pas question d'instituer un nouveau quota financier.

FO a donc présenté une proposition concrète et juste afin de permettre que vous puissiez bénéficier pleinement de la suppression de ces quotas : il suffit que M. d'Aubert mette un terme au "congé spécial" de M. Jean-Claude Le Lay, qui pourrait ainsi jouir pleinement de sa retraite que nous avons célébrée le 15 décembre 2005, jour de ses 60 ans.

 Ce congé spécial, qui n'est pas prévu pour cette situation (en fait, elle concerne les responsables déchargés de fonction, notamment pour ceux ayant connu une alternance politique), coûte en année pleine 60 000 € à la mairie de Laval.  

 

 

En voici le détail : 

Coût du congé spécial de M. Le Lay 

En Euros par année 

En francs par année

Traitement brut annuel 

42 300 €

277 470 F 

Charges patronales  

17 700 €

116 104 F

Total

60 000 €

393 574 F

Coût global des avancements de grade de l'ensemble de tous les fonctionnaires municipaux pour 2006  

65 000 €

426 372 F

Calcul du coëfficient ECS (Equivalent Congé Spécial)  

1.08

 

 

 La suppression du congé spécial de M. Jean-Claude Le Lay permettrait de doubler sans effort financier supplémentaire, le nombre des avancements des agents de la Ville de Laval.

  

Nous demandons à M. François d'Aubert de mettre en oeuvre cette mesure de justice sociale, de morale et d'équité. 

Partager cet article
Repost0
12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 16:13

Voix

%

Ségolène Royal

14317

53,60%
Nicolas Sarkozy

12392

46,40%

 

RESULTATS PAR BUREAUX

53,60%

46,40%

Résultats détaillés par bureaux de vote

 

 

 

 

Résultats détaillés par bureaux de vote

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0