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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 17:35

Plusieurs de nos collègues des services culturels nous ont fait part de leur malaise face à certains aspects de la politique culturelle de l'actuelle municipalité.

 Et cette fois-ci, il ne s'agit plus d'histoire de poux, si ce n'est ceux que le maire et son entourage cherchent dans la tête de plusieurs acteurs culturels mayennais.

 Ecole de musique : des COUACS dans le "management"…

   Tout d'abord, nos collègues professeurs de l'école de musique, qui se voient refuser toute promotion depuis plusieurs années, et ce pourrait être encore le cas lors des CAP du 15 novembre prochain. Certains se voient même stigmatisés, leur compétence mise en doute dans des rapports sur mesure établis sur le fonctionnement de l'école, instrumentalisés (c'est le cas de le dire !) comme justification pour les évaluer, bloquer leur carrière, tenter de les intimider. 

 Ces rapports, la municipalité s'est bien gardée de les présenter au Comité Technique Paritaire, comme il se devrait, car leur vraie nature et leur inspiration ne manqueraient pas d'apparaître à l'issue des débats.  

 Aussi, Force Ouvrière a mis en place un groupe de travail composé de fonctionnaires de haut niveau pour en démonter la malice et la méchanceté, et mettre à bas la prétention qui les anime de faire croire à tout un chacun que ce qui s'est fait à l'école de musique de Laval depuis 25 ans n'était pas valable.

  Nous aurons l'occasion d'en reparler…

 

 

 

      Salon de la BD : qui trop embrasse…  

 

    

 

     C'est ensuite l'action municipale pour le moins maladroite vis à vis de ce qui était un grand rendez-vous culturel : le salon de la BD, reconnu au niveau national. Pendant 16 ans, l'Association Lavalloise des Amateurs de Bandes Dessinées avait su créer, pérenniser, faire vivre ce salon qui attirait des milliers de visiteurs, et de très grands auteurs. C'était aussi un formidable exemple de ce que la vie associative mayennaise peut faire et réussir, dans une ambiance conviviale.  

 Dès lors, comme l'explique un de nos collègues, "la Ville de Laval en tirait forcément bénéfice, mais en sachant se limiter à un rôle de partenaire et de soutien technique".

 Cela n'a pas suffit à François d'Aubert et à son entourage : la volonté de tout régenter, de tout s'accaparer, l'a amené, au 1er septembre 2006, puis au 1er septembre 2007, à recruter à la Ville le Président de l'Association, sur le grade d'Attaché principal, "chargé de mission au développement des Arts Visuels".  

 

 

    En fait de "développement", d'Aubert introduisait un ver dans le fruit, et la discorde dans l'association. Beaucoup de ses membres n'ont manifestement pas apprécié cette mise sous tutelle.

 Par respect tant pour le Président, aujourd'hui débarqué par les membres, que pour l'association elle-même, nous ne commenterons pas ces évènements.    

   Lors des Commissions paritaires, les 30 juin 2006 et 21 juin 2007, les représentants FO ont voté un avis favorable pour le détachement du Président dans la fonction publique territoriale de la Ville de Laval car, étant professeur, il était fonctionnaire d'Etat et FO se félicitait que, pour une fois, un recrutement soit respectueux du statut, par une passerelle légale entre les 2 fonctions publiques. Par ailleurs, la municipalité présentait volontiers ce détachement dans les services municipaux comme un moyen d'aider l'association. Bref, une super subvention.  

 

 Mais qui trop embrasse finit par étouffer, et d'Aubert aura bel et bien porté un coup fatal au salon de la BD. Sur leur site web, l'Association Lavalloise des Amateurs de Bandes Dessinées annonce qu'elle "n'organisera pas le festival 2008 mais se penche sur d'autres projets BD…" 

 Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine…

 Nos collègues apprécient de moins en moins ce qui se trame aujourd'hui autour du festival des 3 éléphants. Depuis quelques semaines, et l'annonce de son possible transfert à Laval, le département de la Mayenne est agité d'une violente polémique, qui prend même des allures de confrontations entre la Ville et le monde rural. Il faut dire que depuis son échec aux élections législatives du 17 juin dernier, d'Aubert se recentre entièrement sur Laval (sauf les jours où il est à Paris, bien évidemment) pour tenter de conserver sa mairie.

 Ce festival des 3 éléphants (les "3 éléph", ou les "3 f" comme l'appellent affectueusement ceux qui le fréquentent) existe depuis 10 ans et s'identifie totalement au cadre qui l'a vu naître et grandir : Lassay-les-Châteaux.  16 000 festivaliers sont présents pendant les 3 jours.

 

 

 

Le maire de cette commune, Bertrand Hallier, déplorait dans Ouest France du 25 octobre : "Non, Laval ne mérite pas le festival des 3 éleph, Laval se paie le festival, c'est tout à fait différent… C'est trop facile de récupérer un festival déjà bien rodé à la réputation solide en agitant juste un porte-monnaie bien garni. Pourquoi ne pas continuer sur la lancée et aller chercher le festival de l'humour de Cossé ?".

 "C'est du vol" s'indigne Pascal, un commerçant de Lassay dans Ouest France du 18 octobre.

 Une explication est donnée par un organisateur dans le Courrier de la Mayenne du 4 octobre 2007 : parlant de "rééquilibrage" géographique (ce qui ne manque pas de sel…), il estime que le transfert correspond au "grand projet pour les musiques actuelles à Laval" et "coïncide aussi avec l'arrivée de Jean-Christophe Chédotal à la tête de Laval-Spectacles, lequel est une chance pour la ville".

 Ces derniers jours, un grand forum sur le site web de Ouest France oppose partisans et adversaires du transfert du festival à Laval.

Plusieurs y voient une opération électoraliste de M. d'Aubert vers les jeunes. D'autres dénoncent la main-mise de Laval Spectacles sur le festival. Un internaute, Jeff de Laval, paraît particulièrement bien informé des tractations en cours : d'Aubert aurait promis 50 000 € en 2008, 75 000 € en 2009 et 100 00 € en 2010. Or, les élus de Laval, seuls habilités à décider l'attribution de ces subventions, ne sont pas au courant. Dans cette affaire, l'éléphant d'Aubert tromperait-t-il énormément ?

 Pour beaucoup, Laval n'avait qu'à créer son propre festival sans manœuvrer pour récupérer celui de Lassay.

 "C'eut été plus correct", précise un collègue du secteur culturel, "et plus valorisant pour nous professionnels lavallois, car il ne faut pas avoir peur d'innover, de créer. En fait, ce transfert ne nous rend pas fiers. L'ouverture du théâtre de Laval va déjà mobiliser beaucoup de crédits, et rien n'est assuré quant à la capacité financière de la Ville de Laval d'apporter effectivement une manne conséquente au festival, d'autant que le problème de la charge financière pour la réfection de St-Julien reste entier. Quant au lieu d'implantation, sauf à neutraliser une fois de plus le Centre ville pour lui offrir un cadre digne de ce nom, avec tous les problèmes liés au commerce et à la sécurité, je ne vois guère que le Parc des expositions de St-Berthevin, ou la plaine d'aventure St-Nicolas (où des plantations fragiles sont pourtant prévues pour 2008 !), et ça ne vaudra jamais le décor et l'ambiance de cette formidable petite ville qu'est Lassay et son château".

 Et chacun de se souvenir alors du surnom dont l'ancien maire, André Pinçon, avait en son temps affublé François d'Aubert : le "Coucou", celui qui fait son nid dans le nid des autres…  

 

 

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commentaires

N
Mais qui est ce Jean qui parle au nom de l'équipe organisatrice?
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J
Vive les 3 éléphants, mais à Lassay, pas à Laval. Nous ne sommes pas à vendre !
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J
M. d'Aubert aurait mieux fait de soutenir l'activité culturelle du bar des artistes, et d'aider certaines associations lavalloises qui contribuent tant à l'animation de la ville, plutôt que de s'approprier le festival des 3 éléphants.
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