Blog du syndicat FO des municipaux de Laval
Un projet pas très bien cornaqué…
Au cours d'une conférence de presse tenue le vendredi 9 novembre 2007 à l'Hôtel de Ville, d'Aubert a officialisé le transfert du festival des trois éléphants de la petite commune de Lassay-les-Châteaux vers Laval. Sans rire, il déclarait sa surprise que Laval ait été contactée…
Le même jour, Mayenne et Château-Gontier auront perdu leur tribunal au profit de Laval, et Lassay-les-Châteaux aura perdu son festival au profit de Laval : c'est ce qui s'appelle sans doute "l'aménagement" du territoire…
Concernant le festival, d'Aubert a annoncé son installation soit au Square de Boston, soit à la Plaine d'aventures de Saint-Nicolas. L'implantation de cette manifestation, qui accueille plus de 16 000 visiteurs en trois jours, a fait sursauter quelque peu certains de nos collègues du service des espaces verts.
En effet, ces deux terrains font l'objet de projets de réaménagements paysagers et de plantations peu compatibles avec la tenue d'une telle manifestation. La réalisation du Square de Boston était annoncée pour la fin 2007 et celle du parc nature "Tour du monde en 80 chênes" sur le site de la plaine d'aventure Saint Nicolas pour 2008.
"C'est parfaitement incompatible avec la tenue d'un festival (avec camping, toilettes, etc…) " nous déclare un de nos collègues des espaces verts. "Ce parc nature comprendra une prairie sèche, une
prairie humide, 2 ruisseaux, un plan d'eau, un parc arboré, 80 jeunes chênes plantés, le tout ceinturé d'un chemin creux. Un précédent projet de plage a du être abandonné car irréalisable. La prairie humide n'est fauchée qu'une fois par an pour permettre à certains insectes, dont le Ledra Aurita, de vivre selon
un cycle complet. Le bassin d'orage sera agrémenté de pontons. Les deux mares existantes seront réhabilitées pour favoriser le développement des batraciens. Des haies
bocagères seront reconstituées. Tout cela serait piétiné alors que ce projet est estimé à 300000 €. Quel gâchis !"
Nous comprenons le découragement de nos collègues apprenant par la presse que leur projet et leur travail vont être anéantis.