FO-Laval le Vecteur libre et indépendant
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D'un Système à un autre Système... |
La décentralisation : ils ne vous disent pas tout !
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Après Radio Bleue Mayenne, c'est Ouest France qui rend compte, dans son édition du 30 août, de l'affaire du chantier du Tribunal de commerce et du tribunal des prud'hommes interrompu par le Ministère de la justice, car l'architecte n'est autre que l'adjointe de François d'Aubert.
![]() Face au palais de justice, place Saint-Tugal, les travaux du bâtiment qui abritera le tribunal de commerce et le conseil des prud'hommes, sont arrêtés. Les fouilles vont reprendre pour quelques semaines encore. Quant aux travaux ? |
"Le chantier du tribunal de commerce suspendu |
Face au palais de justice, place Saint-Tugal, les travaux du bâtiment qui abritera le tribunal de commerce et le conseil des prud'hommes, sont arrêtés. Les fouilles vont reprendre pour quelques semaines encore. Quant aux travaux ? Pour éviter des plaintes pour prise illégale d'intérêt, les travaux du nouvel édifice, place Saint-Tugal, sont arrêtés par la Chancellerie. Le futur bâtiment qui doit abriter le tribunal de commerce et le conseil des prud'hommes, place Saint-Tugal, doit être achevé en avril 2009. Selon la phrase consacrée : « Si le chantier ne prend pas de retard. » Pas besoin d'être devin pour dire qu'il en aura à coup sûr, du retard, ce chantier. Le ministère de la Justice aurait suspendu les travaux de construction de ce nouveau bâtiment, afin d'éviter d'éventuelles plaintes pour prise illégale d'intérêt. Visés : la conseillère municipale, pilote du projet pour la Ville, Françoise Brisard, et son cabinet d'architecte à Laval, chargé de l'étude. Sollicité à plusieurs reprises, le ministère n'a pas voulu éclairer notre lanterne... Pourtant « l'incompatibilité est évidente, pour le président de l'ordre des avocats, Emmanuel Doreau. « Je ne comprends pas pourquoi on a laissé ce projet prendre forme aussi longtemps, sans rien faire, alors qu'il était mal bordé. C'est préjudiciable pour tout le monde. » De suspension de travaux, il n'y en aurait point, d'après François d'Aubert. Le maire préfère parler « d'évolution normale du dossier. Ce projet, conduit en partenariat avec le ministère de la Justice, n'est pas satisfaisant. Il est un peu difficile à monter. Et juridiquement, il n'est pas encore prêt, c'est tout ! » Le premier magistrat de la Ville pointe du doigt le ministère, justement, « qui n'a cessé d'augmenter les mètres carrés pour les besoins de ses services, ce qui provoque un déséquilibre financier. Il faut donc tout renégocier ». Pas de presse... Blaise Zago, président du tribunal de commerce, a été informé « de la suspension des travaux ». Il attend lui aussi avec impatience qu'un nouveau cabinet d'architecte soit désigné, afin que les études soient réalisées, les appels d'offres lancés, le permis de construire accordé. « Je ne suis pas inquiet mais déçu de cette situation, qui touche plus la forme que le fond. Cette construction est importante pour nous, car nos locaux actuels n'ont pas toute la sécurité nécessaire pour accueillir le public. » L'argent, nerf de la guerre. Il est le deuxième caillou qui vient enrayer la machine à construire ce bâtiment. Les crédits de la Justice accordés pour sa réalisation, doivent en effet être utilisés avant le 1er janvier 2008. Autant dire que le temps presse. François d'Aubert ne veut pas pour autant précipiter « quoi que ce soit qui pourrait se faire au détriment de ce projet ». Selon lui, « les sommes acquises devraient être reconduites ». Véronique GERMOND. Ouest-France"
Dure fin de mandat pour le système d'Aubert. Par jugement n°042632 en date du 26 juillet 2007, M. d'Aubert a été condamné par le Tribunal administratif de Nantes pour une décision prise à l'encontre d'une salariée de la Ville de Laval le 20 avril 2004.
Cette agent, responsable d'un service, supprimé sans avis du CTP, avait été "déplacée d'office" sur un poste d'agent d'entretien sans la consultation obligatoire de la Commission Administrative Paritaire, conformément à l'article 52 de la loi du 26 janvier 1984.
Force Ouvrière avait pris le dossier en main, et le système d'Aubert - Troadec - Delory - Chesneau est donc condamné.
De nombreux agents ont connu un sort identique ces dernières années, en subissant des mutations arbitraires. Sachez que Force Ouvrière est à la disposition de tous les agents pour faire respecter leurs droits et le statut.
En position très difficile après son cuisant échec à la députation le 17 juin dernier, M. d'Aubert veut imiter son mentor Nicolas Sarkozy.
Aussi, dans Ouest France dimanche du 19 août, à la rubrique "indiscrétions", on peut lire :
"Municipales à Laval. Défait aux législatives en juin dernier, l'UMP François d'Aubert envisagerait de constituer, pour les municipales à Laval, une liste ouverte à des personnalités de gauche de la société civile."
Ce propos fait sourire beaucoup de lavallois qui savent bien comment M. d'Aubert traite habituellement ceux qui ne pensent pas tout à fait comme lui...
Et chacun de se livrer au petit jeu des pronostics : quelle personne de la "société civile de gauche" pourrait bien s'embarquer sur cette galère rebaptisée "Titanic" ?
Un redevable, bien implanté dans le système d'Aubert, et qui en connaît toutes les arcanes, qui a bien "profité" ces dernières années, disposant d'un certain temps libre, voit son nom mis en avant, car il ne
peut rien refuser à un tel "protecteur".
Cherchez bien....
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? La ville ne manque pourtant pas de locaux susceptibles d'accueillir les Au lieu de cela , c'est une solution un peu bizarre (vous avez dit bizarre ?) que d'Aubert a retenue. Le propriétaire en est la SCI Anber, 138 avenue des Français libres à Laval. Et qui est derrière cette société ? Didier Caplan, ancien conseiller municipal de l'équipe d'Aubert pendant le 1er mandat de celui-ci, de 1995 à 2001. archives municipales. Et pour cette activité par définition durable, une solution durable ne pouvait qu'être envisagée. Dès lors,
une acquisition éventuelle et des travaux auraient permis à la Mairie de se doter d'un équipement fonctionnel, répondant tant aux exigences de la conservation qu'à un bon accueil du public et des chercheurs. Bien évidemment, la numérisation pouvait être sous-traitée à une entreprise spécialisée.
Par décision municipale n°43/06 du 17 mai 2006 (donc sans recours à une délibération du Conseil municipal, ce qui est plus discret...), il a choisi de louer un local de 514 m2 pour une durée de 12 ans, à compter du 1er juillet 2006, pour un loyer de 2 313 €
HT par trimestre, local situé en zone artisanale et dont l'accès n'est pas très simple.
Dans son édition du 24 avril 2004, dans sa grande "enquête" sur "les 50 qui font bouger Laval", l'Express écrit à son sujet :
"A 51 ans, cet expert-comptable ne manque ni d'intuition, ni d'ambition, ni d'idées. Le patron d'Archimaine, qui numérise documents comptables, registres anciens d'état civil et, sous peu, données d'analyse criminelle, l'assure: «Si nos locaux sont si grands, c'est qu'on anticipe.» Raison pour laquelle il avait repris ses études, à 20 ans, à Angers, après les avoir stoppées quatre ans plus tôt. Il voyait déjà grand, visait des diplômes… «Quand on m'a parlé d'archivage électronique de plans cadastraux, par exemple, une phrase m'a décidé: “ Si ça marche, ce sera une première en France.''» C'était en 1994. Et ça a marché. Deux conseils généraux profitent des services d'Archimaine, bientôt cinq. La société de 30 personnes affiche un chiffre d'affaires de 1,5 million d'euros: «Encore modeste», mais qui croît de 15% par an".
Et dans son n°116 d'avril 2006, Laval-infos, l'organe officiel du système d'Aubert, écrit :
« La consultation des archives croît de manière exponentielle », a indiqué Didier Caplan. Conséquence : « Comme on ne peut pas construire des bâtiments pour accueillir tous les curieux – ça coûterait trop cher ! –, il faut utiliser les écrans…»
Anber et contre tout...
Après l'ancien premier adjoint embauché par l'agglomération, les enfants d'élus recrutés à la Ville, le recours à son adjointe comme architecte d'un chantier interrompu récemment par le Ministère de la Justice, on voit bien que l'état calamiteux des finances municipales n'empêche pas d'Aubert de faire de beaux gestes envers ses amis et son entourage. Car si la Ville paye plein pot depuis le 1er juillet 2006, ce n'est que ces derniers jours (fin juillet 2007) que les travaux d'aménagement indispensables ont enfin commencé pour les futures archives municipales, et le loyer a donc été payé sans contrepartie visible pendant plus d'un an. Et ça continue, car le déménagement n'est pas pour tout de suite...
Mais ce n'est pas tout : ces travaux sont en fait financés par la Ville, dans un local ne lui appartenant pas et qui resteront donc la propriété de la SCI Anber - Caplan au bout des 10 années du bail restant à courir.
La Ville n'était-elle pas en droit de signer une location pour un local immédiatement opérationnel ? Et ne valait-il pas mieux être propriétaire pour un tel service durable ?
DOCUMENT Nommé voici quelques jours président de la Cité des Sciences de la Villette, M. d'Aubert n'a pas toujours été très enthousiaste vis à vis de cette institution. Dans un article du Figaro, en 1983, il dénonçait :
"Grâce à la protection élyséenne, les grands projets présidentiels et coûteux de l'Opéra de la Bastille, de Bagnolet, de la Villette ou de l'exposition universelle (bien qu'abandonnée, elle aura coûtée 2,5 milliards de centimes en études) échappent à la rigueur, au détriment de la restauration des cathédrales et des subventions culturelles aux communes". Dans le même article il étalait sinon sa culture, du moins sa conception de la culture : François d'Aubert : "Le système Lang est un réseau politique"
Depuis 1981, chacun sait que la culture est au centre du projet socialiste : changer la culture, c'est changer la société. La "politique culturelle" socialiste est donc envahissante, se mêlant aussi bien d'animation artistique dans les prisons ou les casernes que de soutien à l'enseignement du basque ou à la "B.D.". Dirigiste, elle s'appuie sur la bureaucratie des Affaires culturelles qui a triplé ses moyens d'existence et quadruplé ses moyens d'intervention depuis 1981 : le système Lang est d'abord un mécénat d'Etat hypertrophié. Grâce à la protection élyséenne, les grands projets présidentiels et coûteux de l'Opéra de la Bastille, de Bagnolet, de la Villette ou de l'exposition universelle (bien qu'abandonnée, elle aura coûtée 2,5 milliards de centimes en études) échappent à la rigueur, au détriment de la restauration des cathédrales et des subventions culturelles aux communes. Le clientélisme se pratique au travers de la multiplication par 4,5 des commandes artistiques de l'Etat ou du triplement des subventions à 300 compagnies théâtrales qui n'ont pas toutes, hélas! le talent et le public de la Compagnie Renaud-Barrault. Enfin, les subventions coordonnées des Affaires culturelles, de l'Education et du Temps libre à des associations politisées, telles que les clubs Léo-Lagrange proches du P.S., permettent de tisser localement une véritable toile d'araignée socio-culturelle. Le système Lang est cependant vulnérable : trop politisé et militant, il provoque de violentes réactions de rejet dans de grandes communes reprises en mars par l'opposition; trop glouton et gaspilleur, il est en cours d'année la cible facile des coupes claires budgétaires, relativisant du même coup les déclarations mirobolantes du ministre : près de 70 % de certains crédits à la musique ou aux musées de province ont été ainsi annulés. Cette excroissance démesurée et incontrôlée de la "politique culturelle" socialiste devrait progressivement, et heureusement, déconsidérer tout interventionnisme culturel, même si cela oblige le monde politique à rompre avec une tradition bien française. Pour avoir la liberté de s'épanouir et de rayonner, la culture n'a pas vraiment besoin de "politique culturelle".
Monsieur le "dépité-maire" est battu aux élections législatives du 17 juin 2007…
D' AUBERT est EN SURNOMBRE !!! C'est le "congé spécial" !!!
M. d'Aubert a été battu aux élections législatives du 17 juin 2007 (voir les résultats de l'évaluation n°2 du 17 juin 2007). Sur la ville de Laval, il est battu de 1779 voix par Guillaume GAROT sur les 26 bureaux lavallois sur 30 de la 1ère circonscription. Déjà Ségolène Royal l'avait emporté de 1925 voix le 6 mai 2007. Et lors des élections Régionales de 2004, la gauche l'emportait de 3161 voix (58,16%). Le même jour les 4 cantons de Laval passaient à gauche. Il s'agit donc d'une tendance lourde. Certains l'ont bien compris, et déjà, dans les services municipaux, des vestes se retournent de nouveau !!! C'est tout le système d'Aubert qui prend l'eau…
Notre ancienne collègue Monique Cadot vient d'avoir gain de cause auprès de la Cour de Cassation, plus haute juridiction française.
En exclusivité nous publions l'intégralité du jugement.
Prochainement, nous publierons une grande enquête sur cette affaire...
DOCUMENT
Le Vecteur Libre et Indépendant a décidé de publier la lettre que Messieurs d'Aubert et Quinton ont adressée, voici quelques jours, aux responsables, aux associations et au Clergé catholiques.
Cette lettre a soulevé un profond émoi et une polémique dans notre département.
Un prêtre s'est exprimé vigoureusement dans les colonnes de Ouest France du 2 mai 2007. Pour sa part, Jean Arthuis a qualifié le contenu de cette lettre "d'abject". Une violente altercation a d'ailleurs opposé à ce sujet Messieurs d'Aubert et Arthuis sur le quai de la gare de Laval comme le rapporte l'édition du 8 mai 2007 du journal Ouest France.
Nous n'avons pas publié ce document avant le second tour des élections présidentielles car nous sommes indéfectiblement fidèles à notre indépendance et notre neutralité. Mais cette lettre constitue un réel problème pour tous les vrais républicains attachés à la laïcité et au respect des convictions et parce que nous estimons que la religion relève exclusivement de la vie privée de chacun.
Un soutien de poids pour les employés municipaux de la Ville de Laval : la propre épouse de François d'Aubert, porte parole de l'association "Croissance plus", est intervenue sur les ondes de France Info, mercredi 9 mai 2007 à 11 h 40.
Elle a vigoureusement soutenu le paiement aux salariés des heures supplémentaires.
Reste à son époux à mettre en oeuvre cette mesure à la Mairie de Laval.