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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 17:38

Le 10 janvier 2008, à l'occasion des derniers voeux, lors de son ultime prêche, l'adjoint au personnel, André Troadec, nous disait non seulement combien il aimait "se faire plaisir", mais aussi combien il "avait donné de sa personne pour que chaque agent municipal puisse s'épanouir pleinement à son travail".

 

Dès le lendemain, la Ville de Laval recevait en provenance du tribunal administratif de Nantes un jugement n°05710 apportant un bien cruel démenti aux propos de l'adjoint au personnel.

 

Dans son jugement, le Tribunal Administratif de Nantes prononçait la condamnation de la ville à verser à notre collègue Annie Prat d'une part la somme de 4000 € pour l'indemniser du préjudice subi du fait du comportement de la hiérarchie à son égard et d'autre part la somme de 150 € au titre des frais de procédure.

 

La rédaction du jugement est édifiante sur le sort réservé à notre collègue Annie PRAT :

 

« Sur les conclusions indemnitaires :

 

Considérant qu'il résulte de l'instruction que les attributions professionnelles de Mme PRAT ont été amoindries consécutivement aux arrêtés de réorganisation des services édictées les 26 juin 2003 et 22 décembre 2004 ; que la lettre du 22 décembre 2004 sus-mentionnée ne lui propose une affectation qu'à concurrence d'un mi-temps sans lui préciser quelles seraient ses attributions pour l'autre mi-temps alors qu'elle travaille à plein temps: que Mme PRAT s'est vue adresser des demandes d'explication assorties de graves reproches, au demeurant non fondés, quant à sa manière d'assumer ses fonctions ; que le comportement de la ville de Laval à son égard est, dans cette mesure, fautif et de nature à engager sa responsabilité ;

 

Considérant que si Mme PRAT fait valoir que les arrêts de travail qui lui ont été accordés trouvent leur origine dans les difficultés rencontrées sur le lieu de travail, elle ne l'établit pas ; que, de même, elle ne justifie pas avoir subi un préjudice de carrière ; qu'en revanche, le comportement de la hiérarchie à son égard, à raison notamment de l'incertitude professionnelle dans laquelle elle a été placée, des reproches ou accusations infondés qui lui ont été adressés, a porté atteinte à sa réputation professionnelle et lui a causé un préjudice moral ; que, dans les circonstances de l'espèce, il sera fait une équitable appréciation de ces chefs de préjudice en condamnant la ville de Laval à lui verser une somme de 4.000 euros, tous chefs de préjudice confondus ; »

 

Nous rappelons que Madame Prat, à l'occasion de la réorganisation de juillet 2003, avait été dépouillée de l'essentiel de ses responsabilités en étant affectée à une direction croupion intitulée « Géomatique et services communs ». Le tribunal administratif de Nantes a ensuite eu l'occasion d'annuler pour détournement de pouvoir l'arrêté du maire instituant cette direction (jugement n° 0304379 du 21 juillet 2004, actuellement en cours d'instruction au Conseil d'Etat). En exécution de ce jugement, la ville avait supprimé la direction « Géomatique et services communs » de Madame Prat, la laissant de ce fait et pendant plusieurs mois sans aucune affectation. Madame Prat avait ensuite été réaffectée sur un poste aux musées en remplacement d'un agent employé à mi temps.

 

Ce jugement montre aux nombreux agents qui, après avoir été reçus et culpabilisés par M. Troadec, ont été déplacés, ont vu leurs responsabilités amputées, ont été humiliés, qu'il ne faut jamais se résigner et que la justice condamne de telles pratiques pour peu qu'elle en soit saisie.

 

Ce jugement devrait être longuement médité par ceux qui, au gré des réorganisations, ont repris des responsabilités de collègues et le fruit de leur travail alors que ceux-ci étaient frappés par la disgrâce et collés dans un placard. Nous leur rappelons le vieil adage « bien mal acquis ne profite jamais ».

 

Enfin, ce jugement devrait être tout particulièrement médité par ceux qui s'apprêtent, à nouveau, à dépouiller Madame Prat de ses responsabilités actuelles au musée, sous couvert, une nouvelle fois, d'une réorganisation qui n'aura même pas été présentée au Comité Technique Paritaire.

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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 11:21

Comment d'Aubert a résolu  son  problème

     Malin comme un singe : chaque fois qu'il va tomber, d'Aubert se raccroche à une branche délicatement tendue par ses amis politiques. En voilà un qui ne connaîtra jamais le chômage, ni même les fins de mois difficiles ! 

 

 

Renvoyé du gouvernement le 1er juin 2005, il a bénéficié dès lors d'une reprise de carrière bien rapide, et de la création des postes nécessaires bien à temps. Qu'on en juge :

Dans son ancienne carrière de fonctionnaire (Cour des Comptes), M. d'Aubert a bénéficié en cet été 2005 de 2 promotions en quelques semaines : d'auditeur de 1ère classe en conseiller référendaire de 2ème classe par décret du 3 août 2005 (JO du 5 août 2005), puis de conseiller référendaire de 2ème classe en 1ère classe par décret du 14 septembre 2005 (JO du 15 septembre 2005) !

Bien que cela n'ait rien à voir, bien évidemment, M. d'Aubert avait cessé d'être ministre au 1er juin 2005. La République rémunère les ministres encore 6 mois après leur départ et M. d'Aubert arrivait donc en fin de droits au 1er décembre 2005.

Le lundi 21 novembre 2005, était donc créée une nouvelle fonction : " Haut représentant pour la réalisation en France du projet international de réacteur expérimental thermonucléaire dit projet ITER" avec rang d'Ambassadeur (décret n°2005-1438 du 21/11/05, avec publication au Journal Officiel le 22 novembre 2005). 

Dès le 23 novembre 2005, M. d'Aubert a été nommé à ce poste en Conseil des Ministres. 

Même manoeuvre en 2007. Battu lors des élections législatives du 17 juin 2007, il s'est retrouvé immédiatement nommé président de la Cité des sciences de la Villette.

La revue "Capital" n°196 de janvier 2008, journal pourtant très proche des milieux économiques et patronaux, publie une grande enquête sur "Les recasé de la Chiraquie". Concernant notre maire, "Capital" écrit :

 

"C'est le cas par exemple de François d'Aubert, un chiraquien sarkocompatible, qui occupe la présidence de la Cité des sciences et de l'industrie ; il était ministre de la Recherche sous Raffarin. Seul problème, d'Aubert ne bosse que le mardi et le mercredi, le reste de la semaine étant consacré à sa campagne municipale à Laval. Pour ce petit mi-temps, il touche quand même 7 000 euros par mois avec une Laguna de fonction toute neuve et chauffeur".

 

Pas à dire, d'Aubert sait comment travailler peu pour gagner plus.

 

Car à ces émoluments s'ajoutent ses indemnités de la Mairie de Laval et celles de Laval-Agglo. Il a également à Laval une superbe 607 et 2 chauffeurs (Yves et Edouard).

 

Ce qui fait, en matière de dépense publique et de privilèges que ses amis dénoncent pourtant régulièrement lorsqu'il s'agit des petits fonctionnaires, 2 voitures, 3 chauffeurs et 3 payes pour une seule personne.

 

Décidément, d'Aubert n'est pas un français moyen, ni un "Monsieur Tout le monde" : c'est vraiment quelqu'un...

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 16:09

Cadeau de d'Aubert pour les voeux au personnel : une paire de jumelles !

 

 

 

 

Pour donner l'illusion de sa proximité avec les agents de la Ville, sans doute...

 

 

Ou pour l'apercevoir de loin de temps en temps après la mi-mars...

 

 

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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 11:45

  "Que les gros salaires lèvent le doigt !"

   

  Vendredi 14 décembre 2007, le conseil municipal de Laval se réunit. À l'ordre du jour, le vote d'une délibération (PAG - 2 n° S 403) renouvelant l'emploi contractuel de directeur de la communication.

 Ce rouage essentiel du système d'Aubert en est aussi tout un symbole. Nous sommes là dans des rémunérations que vous ne pourriez pas imaginer même dans vos rêves les plus fous : il sera payé sur l'indice brut 938, et percevra en plus l'IFTS. Avec plus de 4 000 euros  par mois (48 000 euros par an) , c'est l'équivalent de 3 adjoints administratifs !

 Pour d'Aubert, communiquer sur son image n'a pas de prix, mais pour le contribuable lavallois, cela a un coût ! 

  Le plus drôle, c'est que cette délibération intervient 15 ans, presque jour pour jour, après une violente diatribe de MM. d'Aubert et Lépine au conseil municipal du 11 décembre 1992. Ils étaient alors dans l'opposition, situation qui facilite les positions vertueuses, et tenaient le même discours que Force Ouvrière qui pourfendait déjà ce genre de pratique pour le même emploi de directeur de la communication.

 Que disait Paul Lépine le 11 décembre 1992 ?  

 

"On constate que, depuis quelques temps, on ouvre le tiroir caisse assez largement en ce qui concerne la création de postes de contractuels"... et Paul demandait à ce que le poste soit pourvu en interne, parmi les fonctionnaires en place : "Je considère que, dans le personnel que nous avons à la municipalité, il y aurait sûrement quelqu'un qui aurait certainement accepté le poste de Directeur de la communication, avec quelques formations".  

 

Que disait François d'Aubert le 11 décembre 1992 ?  

 

"Moi, Je m'interroge...  sur l'opportunité de créer un poste de Directeur de la communication... En effet, nous sommes dans une période d'austérité, est-ce bien le moment d'alourdir les structures administratives de la ville, comme c'est le cas avec un directeur de la communication ?  

 

Puis d'Aubert, s'inspirant lui aussi des prises de positions de FO, se mettait à défendre le statut de la fonction publique :  

 

"Or, nous sommes dans un système de fonction publique dont l'originalité du recrutement doit rester principalement le concours... 

 

Lisez le texte intégral de ce débat au Conseil municipal du 11 décembre 1992 : vous allez bien rire (ou peut-être pleurer, car, finalement, de tels revirements, c'est assez triste...).  

 

Puis, voulant se mettre la presse dans la poche, d'Aubert se lançait dans un grand discours sur les différences de salaires entre le directeur contractuel de la communication de la Ville de Laval et les journalistes locaux:  

 "18 000 F net (NDLR : en 1992) par mois, c'est un montant qui n'est quand même pas négligeable et, dans les métiers de la communication à Laval (interrogez les journaux, Ouest France, le Courrier de la Mayenne, Radio France-Mayenne), je ne suis pas convaincu qu'il y ait beaucoup de salaires qui dépassent 18 000 F ou qui même l'atteignent".

 Et il demandait :  

 

"Ce serait  très bien que les journaux puissent s'aligner sur les tarifs municipaux, mais n'est-ce pas un peu paradoxal que le métier de la communication publique soit mieux payé que celui des journaux, des radios, voire même certaines télévisions".  

 

Dans la bouche du fondateur de Radio-Perrine, c'était un avis autorisé ! 

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 12:10

L'affaire des vrais-faux policiers municipaux.

 Laval, "capitale mondiale de la réalité virtuelle", selon M. d'Aubert, vient d'inventer la police municipale virtuelle (ce qui est quand même plus noble que les emplois fictifs de la mairie de Paris...).

 Rappelons les faits. Lors des élections municipales de 2001, la délinquance et la sécurité sont au coeur de la campagne en France, et, à Laval, d'Aubert ne se prive pas de brandir ce thème (qui mettra Le Pen en 2ème position l'année suivante).

 Lors d'une réunion publique, en février 2001, il explique que Laval compte 9 policiers municipaux. Or, à cette date, il n'y en a que 2, ce qui amène le syndicat FO des municipaux à publier une mise au point dans la presse dès le lendemain.

 Qu'à cela ne tienne. D'Aubert surenchérit en annonçant le recrutement de 20 policiers sous 1 an. 

Et lors du vote du budget primitif, le 1er février 2002,  il crée 20 postes de policiers municipaux, annonçant une inscription budgétaire de 700 000 euros (4,59 MF), pour des recrutements avant la fin de l'année 2002.

Il proclame alors en fanfare : "Il est de notre devoir de renforcer la lutte contre l'insécurité : il nous faut aujourd'hui pallier aux manquements de l'Etat".

 En fait, l'effectif de la police municipale plafonnera à 8 agents (et 3 agents de surveillance de la voie publique). Et les 20 agents resteront à l'état de promesse.

 

 

 

 Alors, à l'approche des élections municipales du 9 mars 2008, d'Aubert tente de faire le ménage. Et lors du CTP du 4 décembre 2007, puis pour le conseil municipal du 14 décembre 2007, dans la présentation de la modification du tableau des emplois de la mairie de Laval, il glisse discrètement la suppression de 8 postes de policiers municipaux, effaçant ainsi les traces de sa promesse non tenue. Si c'était la seule...

 

 

 

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 22:29

D'Aubert préfère lâcher du lest !

Mais il reste beaucoup de questions...

 

  La récente décision du Conseil Communautaire de Laval-Agglomération de revaloriser le régime indemnitaire de ses 160 agents a immédiatement été suivie d'une réaction du syndicat Force Ouvrière des agents municipaux de la Ville de Laval qui a exigé que le principe de parité, qui avait prévalu dès les premiers transferts de personnels, soit strictement respecté pour la revalorisation du régime indemnitaire.

Nous publions à nouveau notre lettre à d'Aubert en date du 6 février 2007.

Depuis, FO a constamment harcelé d'Aubert, le mettant d'ailleurs en porte à faux avec la générosité dont il fait preuve pour son entourage : 500 euros par mois à Jean-Jacques Delory (qui aurait eu 1600 euros de plus par mois si FO n'avait pas révélé le pot aux roses !) ; un congé spécial pendant deux ans et demi à Jean-Claude Le Lay (payé sans travailler !), etc...

De plus, FO rappelait régulièrement les avantages en nature dont bénéficient les proches à d'Aubert : ainsi les voitures de fonction 365 jours par an...

Des collègues du service électricité, à quelques jours du début de l'installation des illuminations, s'étaient vus, dans la précipitation et l'affolement, accorder une prime mensuelle permanente de 120 € nets chaque mois sous forme d'une augmentation du taux de l'IAT.

L'absence de dialogue social faisait éclater, ces dernières semaines, une multitude de revendications dans les différents services.

Par ailleurs, Force Ouvrière continuait d'exiger la transparence totale en matière de régime indemnitaire. A ce jour, d'Aubert se garde bien de répondre.

A quelques semaines des élections, la situation n'était donc plus tenable pour d'Aubert. Il décidait alors la revalorisation générale du régime indemnitaire pour l'aligner sur celui de Laval-Agglomération, comme l'exigeait Force Ouvrière. Il l'a annoncé le vendredi 23 novembre, devant le personnel du CTM.

857 agents titulaires de la catégorie C vont percevoir 30 € de plus par mois à compter du 1er janvier 2008.

Il a également annoncé que 74 agents du CTM toucheront en plus 30 € supplémentaires au titre de "leur technicité". Les 800 autres, dont ceux des autres filières, n'ont donc pas de technicité ?

Enfin, il a annoncé une mesure particulièrement floue : une indemnité supplémentaire serait attribuée aux agents participant à un "événement". Qui ? Quels évènements ? Combien ?

857 agents de la ville vont donc recevoir prochainement une belle lettre de M. d'Aubert, beaucoup dans l'esprit de celle qu'il avait envoyée le 11 juin 2007 avant le deuxième tour des élections législatives.

Un de ses proches, qui ces dernières années jouait le rôle du "méchant" en disant partout que la ville n'avait pas les moyens de donner plus, se répandait dès samedi, une calculette à la main, chiffrant les mesures annoncées la veille par d'Aubert à pas moins de 400 000 € supplémentaires en année pleine (2,7 millions de francs). Un autre, particulièrement machiavélique, confiait qu'il ne restait que deux séances du conseil municipal avant les élections, et que la non consultation du CTP, obligatoire dès lors qu'un nouveau régime indemnitaire, avec de nouveaux critères, était mis en place donnerait un motif tout trouvé au Préfet pour retoquer la délibération globale officialisant ces mesures. Cela laisserait passer les élections municipales. Ceux qui percevaient une indemnité "informatique" et se la sont vue supprimée sous prétexte d'illégalité, en savent quelque chose...

Par contre, le CTP, pour sa réunion du 4 décembre prochain, va bien être consulté pour l'extension du bénéfice de la NBI Accueil.

Trois critères permettraient de l'obtenir

- L'exercice de fonctions d'accueil physique ou téléphonique à raison de 50 % du temps de travail de l'agent,

- Les heures d'ouverture du service au public,

- Le temps passé par l'agent au contact du public en dehors des heures d'ouverture du service (rendez-vous).

Les représentants Force Ouvrière seront particulièrement vigilants pour qu'aucun secteur de la vie municipale ne soit oublié, pour qu'aucun agent ne soit lésé.

 

 

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 15:56

Une impression mitigée...

 

Après les commissions paritaires qui se sont tenues le 15 novembre 2007, l'impression qui en ressort est très mitigée.

D'une part, les promotions étudiées portaient sur 2 exercices (2007 et 2008), donnant ainsi l'impression d'une grande générosité.

D'autre part, incontestablement, d'Aubert a ouvert les vannes financières en cette année pré-électorale, alors qu'il est en grande difficulté.

 

Et nous sommes en mesure de vous révéler que la solution proposée par FO afin de doubler le nombre d'avancements a été en partie retenue (135 000 € au lieu de 65 000 €) en supprimant, à compter du mois de mars 2008 le "congé spécial" de M. Le Lay (coût  annuel pour le contribuable, sans contrepartie : 60 000 €). Le recours de Force Ouvrière contre ce congé spécial, couvert par le silence gêné de la préfecture de la Mayenne, a, en effet, toute chance d'aboutir, et la justice pourrait sanctionner sévèrement cette dérive.

 Enfin, un contribuable lavallois a d'ores et déjà indiqué que si le recours de FO aboutissait favorablement, il saisirait la justice pénale en vue d'obtenir le remboursement des 2 ½ ans de salaires indûment versés à l'ancien DGST. Du sport en perspective, et du travail pour le service contentieux...

 

 Aussi, nombre de nos collègues vont ainsi bénéficier d'une promotion.

 Mais d'autres, pourtant très méritants, n'auront rien, et c'est dur à comprendre. Sont ainsi dans cette situation des agents reçus à un examen et non nommés. D'autres, qui auraient pu bénéficier des effets d'une réforme statutaire (sans dépenses supplémentaires dans l'immédiat) se sont vus refuser la relance de leur carrière au mépris de la qualité de leur travail.

 Certains secteurs ont même vu une situation tellement anormale que, se rangeant avec sagesse aux argumentations syndicales, la municipalité a préféré surseoir : il en est ainsi des avancements des professeurs de l'école de musique, qui ont dû subir un dénigrement de leur travail et un refus de toute promotion, et ce depuis plusieurs années. Nous en reparlerons...

 

  Enfin, incontestablement, le système a bien servi son entourage, "pour solde de tout compte" comme le glissa cyniquement un proche de d'Aubert sur le départ, et ce, parfois, au détriment d'autres agents plus anciens, plus méritants...

 Nous sommes ainsi en mesure de vous révéler qu'une responsable de l'UMP va prochainement bénéficier d'une formidable promotion, alors même qu'elle n'a qu'une année d'ancienneté dans son grade actuel, au détriment d'autres agents ayant beaucoup plus d'ancienneté.

 C'est ce que d'Aubert appelait, dans sa propagande des élections municipales de 1995, "mettre en place une mairie impartiale"...

 

   Delory vend la mèche

 Pilonné par les représentants syndicaux, Jean-Jacques Delory a vendu la mèche (il l'a aussi allumé, diront certains...) en révélant les modalités de la prise de décision pour les refus de promotion : c'est au cours d'une réunion spéciale entre Roger Grandière (qui n'y est pour rien), Jean-Jacques Delory et M. d'Aubert que les refus de promotion ont été soigneusement élaborés. Cette réunion, comme nous l'ont précisé nos correspondants, a eu lieu le samedi 20 octobre à 16 h dans le bureau de M. d'Aubert.

La révélation publique de Jean-Jacques Delory, qui ne veut pas porter seul le chapeau des refus, est très claire : le maire est expressément à l'origine des refus de promotion, et ceux des agents qui, ces derniers jours, tentent de le rencontrer pour faire changer l'avis, vont, pour certains d'entre eux, se heurter au petit jeu habituel : Marie-Cécile ou une autre secrétaire leur expliquera que le rendez-vous n'est pas pour cette fois-ci, que la permanence du samedi est pleine, etc... 

 

 

 Déjà, le 10 novembre, soit 5 jours avant les CAP, avait lieu l'inauguration de l'exposition Geo Ham. Ce fut l'occasion d'un curieux ballet mettant en scène des agents venus faire du "lobbying" pour leur situation personnelle, guettant un regard, un sourire du "décideur". Ce dernier était visiblement mal à l'aise, avait l'oeil fuyant car se rappelant pour certains ses promesses imprudentes, tournant les talons, s'éclipsant...

 M. Delory a ainsi mis un terme à l'illusion que, comme dans les commissariats de police lors des interrogatoires, il y aurait le "gentil" et le "méchant".

  D'Aubert a bien décidé chaque refus personnellement. Ceci l'amène, sous la pression et les protestations, à reconsidérer, depuis, certaines décisions négatives en raison de la proximité des élections, et plutôt en faveur d'agents habitant à Laval...

 

 Coup d'état

 

Ces trois CAP ont été l'occasion d'un "coup d'état". La date du 15 novembre avait été personnellement fixée par l'adjoint au personnel, André Troadec. Or, il n'en a pas assuré la présidence. Un délégué FO a publiquement ironisé en souhaitant son prompt rétablissement en raison de son "angine blanche" (allusion à Cécilia en Amérique...) et a déploré l'absence de M. d'Aubert, qui n'a pas participé à une seule réunion paritaire depuis 8 ans !!!

 Que s'est-il passé ?

Conscient de l'impopularité croissante d'André Troadec au sein des services, et pour éviter les accrochages très rudes, voire violents entre lui-même et les représentants syndicaux, d'Aubert a expressément désigné, par lettre de délégation, Roger Grandière, élu apprécié du personnel et sachant mener les débats des CAP et CTP dans le sérieux et la convivialité. De fait, Roger Grandière fait toujours l'objet d'éloges des représentants du personnel pour le respect qu'il manifeste dans la conduite des réunions.

 Révélation

 Roger Grandière, qui met un terme à 24 années au Conseil municipal,  et André Troadec ne figureront pas sur la prochaine liste de François d'Aubert. Le futur adjoint au personnel, si d'Aubert était réélu, serait Jean-Paul Goussin. Mais ça, c'est une autre histoire...

 

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 22:31

À compter de ce jour,

 il est "dispensé d'assurer une présence physique et de toute tâche"

  (c'était son expression dans une lettre du 21 août 1998 aux fonctionnaires qu'il avait contribué à mettre en surnombre ).

 Ce 23 novembre, Jean-Pierre Bonet fait son pot d'adieu et, surtout, il rend ses clefs (celles du logement de fonction, celles de la voiture de fonction). Directeur général des services de la Mairie, puis de Laval Agglo, il met ainsi fin à un parcours "exemplaire".  




 Ce fils d'artisan boucher, aîné d'une famille de trois enfants, est né le 4 novembre 1947 à Compiègne. Il avoue lui-même avec humilité (un trait essentiel de son caractère, comme le confirme le mur de médailles, plus de 200, qui ornait son bureau à la mairie, lui donnant le style d'un PC organisateur d'un comice agricole avant la distribution des prix...) : "Ma jeunesse a été calme et heureuse mais dès la classe de quatrième, ma démarche scolaire a besoin d'être encadrée..."

 Il est alors  mis "en pension au Saint-Esprit" (Ceci explique probablement la persistance de la béatitude dans son éternel sourire satisfait...).  


  Un homme de presse, le parrain du Vecteur Libre et indépendant

 Après son bac philo, il pense alors "s'orienter vers le journalisme".

 Il a eu depuis l'occasion d'exercer ses talents dans ce domaine au travers de la presse municipale lavalloise. Directeur de publication du bulletin interne "Services compris" (rebaptisé par des esprits subversifs "serviles compris" !), il réussit à le faire disparaître dès 1996, à la suite d'une série de censures : les espaces blancs dans la page des tribunes syndicales finissaient par gagner tout le journal.

 Il fut ainsi le parrain du Vecteur Libre et Indépendant ! Nous sommes fiers de vous l'avouer : c'est Jean-Pierre qui a inventé le nom de notre organe : le "Vecteur" ; dans une lettre de refus de parution d'un de nos articles, il nous conseillait de le publier dans nos propres "vecteurs". 8 jours après, le Vecteur Libre et indépendant était né et il lui survivra...

   Il fut ensuite, fin 1997, le créateur d'un nouveau bulletin interne : LAval Municipaux, dit le LAM (mais aussitôt appelé LA M...). Il s'agissait, sur injonction de d'Aubert, de faire en sorte que le Vecteur ne soit plus, de fait, le seul bulletin en circulation dans les services. Son premier numéro, qu'il baptisa (à juste titre d'ailleurs) le n° 0, fut son oeuvre personnelle : il comptait 33 fautes d'orthographe et était illustré par des photos vieilles de 10 ans (avec des agents partis en retraite depuis longtemps !). Ce fut la rigolade dans les services municipaux. Mais cette création ne fut qu'un temps sa créature, car une nouvelle chargée de communication interne courageuse, Catherine Delage , en fit un véritable outil d'information, de pédagogie et de convivialité.

 Jean-Pierre saura aussi veiller à l'épanouissement de la presse municipale grand public et de son organe central "Laval infos", dans lequel des pages d'histoire passionnantes feront couler beaucoup d'encre et de salives : ainsi l'éloge des écrivains maudits (Alphonse de Châteaubriant, Maurras, Drieu La Rochelle...), dans les n° 55 et 56 de Laval infos de novembre et décembre 2000.

 Une carrière municipale débutée par hasard, au bas de l'échelle...    


           Mais un drame économique frappe Jean-Pierre et sa famille et l'empêche de poursuivre une carrière dans la presse :

"Il se trouve qu'à l'époque la boucherie paternelle a subi, de plein fouet, la concurrence d'une grande surface (Pas rancunier envers le capitalisme sauvage, Jean-Pierre a adhéré bien plus tard à Démocratie Libérale). Même si j'étais inscrit à la fac de droit d'Amiens, je ne voulais pas rester une charge pour mes parents. L'occasion de faire bouillir la marmite s'est présentée sous la forme d'un remplacement d'un agent féminin de bureau auxiliaire à la mairie de Compiègne, partie en congé maternité. J'avais 20 ans, j'aurais accepté n'importe quoi !". Ce "n'importe quoi" (nous le remercions de qualifier ainsi le travail des agents municipaux...), marqua donc le début de sa carrière dans la fonction publique territoriale, dont il aura gravi tous les échelons, jusqu'aux plus rémunérateurs, "sans être pour autant carriériste". Et dans la foulée, il est reçu au concours de commis.

 C'est alors que, en 1970, Jean-Pierre fonde un foyer. Il épouse Martine, une infirmière, et aura 3 enfants (Cécile, François et Emmanuel). "J'étais un jeune marié plutôt bosseur : ma femme allait se coucher et je restais seul avec mes Dalloz et mon Duverger" : il devait quand même avoir l'esprit ailleurs...    

Mais trop absorbé par son travail de mairie, Jean-Pierre devra arrêter ses études juste avant la licence.     


  Le 1er avril 1973, il intègre les services du syndicat de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise.    


  Jean-Pierre subit alors un nouveau revers : il rate deux fois l'entrée à l'ENA après deux années en prépa. Il ne sera pas préfet (mais il en aura quand même quelques attributs matériels en fin de carrière, comme nous le verrons...). 


       Il fut, bien évidemment, un adepte de la fameuse école de Fontainebleau qui forme les "managers" de la fonction publique locale. 


   Il reste donc à Cergy jusqu'en 1989. Mais l'alternance politique se produit, et le parti socialiste arrive aux affaires. Le nouvel élu, Alain Richard, lui envoie une lettre recommandée le 10 novembre 1989, lui demandant de "quitter les lieux le 1er décembre". 


   Il est alors recueilli par Gilles de Robien, le maire d'Amiens, où il devient DGA des services centraux à compter du 1er mars 1990. En 1995, lors des élections municipales, il guette la possibilité de retourner à Cergy, mais la gauche est reconduite.  

 Gilles de Robien lui fait alors comprendre "qu'il connaît de nouveaux collègues qui sont à la recherche d'un secrétaire général"...

C'est ainsi que la mairie de Laval en hérite le 4 décembre 1995.  

 Sur Amiens, Jean-Pierre est intarissable. Il peut en parler pendant des heures. Dans ces moments-là, c'est radio-nostalgie !!!  

 En fait, dans la réalité, Amiens a défrayé la chronique judiciaire pendant plusieurs années en raison de conflits répétés entre M. de Robien et les organisations syndicales du personnel (pour les juristes, voir les nombreux arrêts du Conseil d'Etat condamnant la Ville d'Amiens : Arrêt n° 154111, du 16 janvier 1998 ; Arrêt n°161334 en date du 21 avril 2000...).

 Voilà des dossier que JPB, par sa fonction, a bien connu. Et pourtant, il a renouvelé à Laval les erreurs commises par la Ville d'Amiens. Il n'en a manifestement tiré aucune leçon...

 "J'ai une certaine propension à mobiliser les équipes sur leur propre façon de fonctionner plutôt que de vouloir plaquer ici des solutions qui ont fonctionné à Amiens ou ailleurs"... nous dira-t-il pourtant un jour.

 LAVAL : une arrivée tonitruante... 

  Dans la Gazette des communes du 4 mars 1996, un article intitulé "Zoom sur JP Bonet" signalait l'arrivée en fanfare du Secrétaire Général et ses projets en matière de politique du personnel. A l'époque, JPB clamait haut et fort, dans cette revue à l'audience nationale,  qu'il y avait à la Ville de Laval " 400 emplois à supprimer", tout un programme...  


     Heureusement, grâce à l'action vigoureuse de Force Ouvrière, ce programme a été compromis et le Secrétaire Général prié par son donneur d'ordre, d'Aubert, d'agir de manière plus discrète.  


    Alors la grande activité de JPB, de 1998 à 2001, sera la mise en place d'un nouvel organigramme : il y en aura 7 moutures différentes, dont plusieurs sanctionnées par la justice, ou retirées juste à temps, ou jamais mises en application car une autre était déjà en préparation.

 Ce sera la fameuse affaire des surnombres, en 1998 et 1999, tendant à l'élimination de plusieurs cadres représentants et militants FO et du directeur de la culture. Il seront tous réintégrés dans leurs fonctions par la justice.

 Relisez le dossier complet : l'affaire des surnombres.

 Dans cette affaire de règlement de compte contre Force Ouvrière, Jean-Pierre aura dépensé beaucoup d'énergie, en vain. Ce sera pour lui, mais surtout pour d'Aubert, un cuisant échec.   

  Comme son patron, il eût été plus avisé de se concentrer un peu plus sur la gestion municipale : par exemple sur l'affaire du fameux trou de Laval-spectacles qui a débuté alors qu'il était en fonction. Il a sauté l'obstacle sans même s'en apercevoir...   

Pourtant, dans Ouest France du 29 décembre 1995, il définissait ainsi son rôle : "Mon rôle est d'éclairer les choix des élus, de mettre en forme leurs idées, de savoir quels acteurs il faut mobiliser pour atteindre des objectifs donnés". 



       Un bon vivant...  


  Jean-Pierre Bonet a de nombreuses passions dans la vie : "Je suis chasseur et pratique le ball-trap. J'aime également beaucoup la pêche au brochet ou à la truite. J'ai aussi pratiqué le cheval. J'aime également la vie de famille et la lecture, notamment les livres de San Antonio pour la détente, et tout le reste de la littérature car en ce domaine, je suis assez boulimique" nous confie-t-il.  




      Mais sa vie professionnelle est bien organisée : c'est presque, pour ce  scorpion ascendant balance, un "art de vivre", où tout se serait bien passé  si ce ne fut des engueulades régulières de la part de François d'Aubert lorsqu'il était à la mairie de Laval. L'Agglo, de ce point de vue là, c'est quand même plus calme, et son successeur à la Mairie pense comme lui...

 Il aime recevoir dans son bureau, où la convivialité et le whisky coulent à flot. Il sait prendre son temps pour causer, évoquer des souvenirs, ce qui le rend si attachant. Son compère et voisin de bureau, Jean-Michel Le Duigou, un bon vivant lui aussi, dont nous reparlerons, le suivra bientôt pour une retraite bien méritée... 




                 Un homme économe, qui a su préparer son retour à la vie normale

Pour sa retraite, Jean-Pierre a été prévoyant : il a cotisé à la Préfon, d'autant que ces dernières années, depuis 1996,  son salaire était essentiellement son argent de poche. L'agent municipal de base, qui a bien du mal à boucler ses fins de mois, doit, lui, se contenter de la CNRACL.

 La tête près du BONET...

Le système d'Aubert, aux frais du contribuable lavallois, a été en effet très généreux avec ce fidèle serviteur.

 Outre son confortable salaire, Jean-Pierre a bénéficié, de quelques "petits à côtés" qu'il va devoir supporter désormais, revenant ainsi à une vie plus ordinaire, à savoir : 

     Un logement dit "de fonction" gratuit de 157 m2, au 11 rue Gaultier de Vaucenay ;

  • L'eau chaude et froide gratuite ;

  • Le gaz de ville gratuit ;  
  • L'électricité gratuite ;  
  • L'abonnement et les consommations de téléphone gratuits ; 
  • Le chauffage gratuit ;  
  • La voiture "de fonction" (un espace tout confort dans les derniers temps) gratuite climatisée, mise à disposition 7 jours sur 7, même pour le week end et les vacances ;  
  • Le téléphone de voiture, puis un téléphone portable gratuit, avec abonnement et consommations. 


  Et comme il est très bavard dans la vie, chacun se souvient que pour le seul exercice 1996, en téléphone à son domicile, il avait dépensé la coquette somme de 12 261,37 F , payée par le contribuable !  

Lors de son départ de la Mairie, des collègues lui avaient offert le CD de l'intégralité de la collection du Vecteur Libre et Indépendant.   






    





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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 21:49

Les petits enfants auront leur manège à Noël !

Nous avions été les premiers à révéler les menaces de fermeture du Carrousel de la place du Onze novembre. Comme prévu, c'est de cette façon que d'Aubert a appris ce que son entourage n'osait pas lui apprendre. A la lecture de notre article , il est entré dans une violente colère qui est retombée sur des responsables de la SACOLA.

Ils ont été priés de trouver d'urgence une solution.

Finalement l'industriel forain en place va bénéficier d'une diminution substantielle de son loyer mensuel qui passe de 4300 € à 3700 €.

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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 21:10

Un projet pas très bien cornaqué…

Au cours d'une conférence de presse tenue le vendredi 9 novembre 2007 à l'Hôtel de Ville, d'Aubert a officialisé le transfert du festival des trois éléphants de la petite commune de Lassay-les-Châteaux vers Laval. Sans rire, il déclarait sa surprise que Laval ait été contactée…

Le même jour, Mayenne et Château-Gontier auront perdu leur tribunal au profit de Laval, et Lassay-les-Châteaux aura perdu son festival au profit de Laval : c'est ce qui s'appelle sans doute "l'aménagement" du territoire…

Concernant le festival, d'Aubert a annoncé son installation soit au Square de Boston, soit à la Plaine d'aventures de Saint-Nicolas. L'implantation de cette manifestation, qui accueille plus de 16 000 visiteurs en trois jours, a fait sursauter quelque peu certains de nos collègues du service des espaces verts. En effet, ces deux terrains font l'objet de projets de réaménagements paysagers et de plantations peu compatibles avec la tenue d'une telle manifestation. La réalisation du Square de Boston était annoncée pour la fin 2007 et celle du parc nature "Tour du monde en 80 chênes" sur le site de la plaine d'aventure Saint Nicolas pour 2008.

"C'est parfaitement incompatible avec la tenue d'un festival (avec camping, toilettes, etc…) " nous déclare un de nos collègues des espaces verts. "Ce parc nature comprendra une prairie sèche, une prairie humide, 2 ruisseaux, un plan d'eau, un parc arboré, 80 jeunes chênes plantés, le tout ceinturé d'un chemin creux. Un précédent projet de plage a du être abandonné car irréalisable. La prairie humide n'est fauchée qu'une fois par an pour permettre à certains insectes, dont le Ledra Aurita, de vivre selon un cycle complet. Le bassin d'orage sera agrémenté de pontons. Les deux mares existantes seront réhabilitées pour favoriser le développement des batraciens. Des haies bocagères seront reconstituées. Tout cela serait piétiné alors que ce projet est estimé à 300000 €. Quel gâchis !"

Nous comprenons le découragement de nos collègues apprenant par la presse que leur projet et leur travail vont être anéantis.

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