5 mars 2008
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18:20
Pitié pour les stock-options !!!!!!!!
Vous savez ce que sont les stock-options… Enfin, vous en avez entendu parler… à la télé, pas dans votre entourage, bien sûr…
"Attribution au salarié d’une option sur un certain nombre de titres de l’entreprise à un prix fixé et avec une décote par rapport au cours boursier du moment de l’attribution".
Cela se traduit par ces sommes faramineuses attribuées à des patrons ou des hauts cadres, qui sont particulièrement choquantes alors que 7 millions de français vivent en dessous du seuil de pauvreté (800 euros par mois), et que la plupart des français connaissent un grave problème de pouvoir d'achat.
Ainsi, le PDG de la Société générale, dont on parle beaucoup actuellement, a perçu 7 millions d'euros de plus-values sur ses stock-options depuis décembre 2006.
Ceci nous amène à penser à Edith Henrion-d'Aubert, épouse de notre maire. Nous n'avons pas l'habitude de parler des conjoints, mais il se trouve qu'elle est activement présente à Laval depuis quelques jours pour faire la campagne de son époux. Nous souhaitons donc mieux la connaître.
De profession, Edith est directrice générale de l'association patronale "Croissance plus", qui assure des actions de lobbying en faveur du patronat, auprès des pouvoirs publics et des parlementaires (pour l'un d'entre eux, elle n'avait pas loin à aller, à une certaine époque…).
Parmi ses récentes actions de lobbying, empêcher la taxation des stock-options. Et elle s'en explique dans son édito de novembre 2007.
Bernadette Chirac avait les pièces jaunes,

Edith Henrion d'Aubert a les stock-options. À chacun ses bonnes œuvres…

Novembre 2007 Edito d'Edith Henrion d'Aubert Stock Options : Une bataille de perdue… (épisode 1) Une porte étroite... Mais le combat continue ! (épisode 2) Une bataille de perdue… Notre lobbying intensif des dernières semaines n’a pas suffi à faire prévaloir la voix de CroissancePlus en vue de soustraire les stock options à la volonté de taxation alourdie du législateur. CroissancePlus s’est pourtant battue - et continue de se battre - pour que cette nouvelle taxation ne s’applique ni aux PME de croissance ni aux Jeunes Entreprises Innovantes. Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 (PLFSS), l’amendement du Député Yves Bur (UMP) qui soumet les stocks options aux cotisations sociales (2,5%) a donc malheureusement été voté le 25 octobre 2007 à l’Assemblée nationale sans que soient retenues les propositions de CroissancePlus : « Cet amendement instaure une cotisation patronale de 2,5% des stock-options au moment de l'attribution ainsi qu’une cotisation salariale - également de 2,5% - sur la plus-value dégagée par le bénéficiaire lors de la levée de l'option. Il est enfin prévu pour les chefs d'entreprises une cotisation patronale de 10% sur les attributions gratuites d'actions ». Une porte étroite… mais le combat continue : - deux amendements rédigés par CroissancePlus ont été discutés à l’Assemblée nationale, mais malheureusement pas adoptés, - des contacts sont en cours auprès du Gouvernement, et en particulier auprès du Ministre du Budget, - de nombreuses interventions CroissancePlus se sont faites entendre dans les médias. Les communiqués de presse tombent en cascade : - de « Stock Options : NON à plus de charges, OUI à plus d’intéressement ! » (14/09/07) - à « CroissancePlus déplore l’impact négatif de l’affaire EADS sur les SO » (5/10/07), - en passant par « Stop aux charges sociales sur les stock options ! » (5/10/07), « Sauvons les stock options », tel est le message martelé sans relâche par Geoffroy Roux de Bézieux, notre Président, Olivier Edwards, notre Secrétaire général et bien d'autres... Car même si d’expérience nous avons conscience que la porte stock options est étroite, nous savons également que les grandes batailles se gagnent dans la durée ! |